Citations sur lamart.

L'oiseau qui charme le bocage, Hélas ! ne chante pas toujours

Comme lui [le voyageur], de nos pieds secouons la poussière ; L'homme par ce chemin [la vie] ne repasse jamais ; Comme lui, respirons au bout de la carrière Ce calme avant-coureur de l'éternelle paix

Et, quand le saint vieillard, au retour du matin, Vint rallumer la lampe éteinte avec l'aurore

C'est peu de croire en toi, bonté, beauté suprême ; Je te cherche partout, j'aspire à toi, je t'aime !

Il [le Seigneur] sait pourquoi flottent les mondes ; Il sait pourquoi coulent les ondes, Pourquoi les cieux pendent sur nous

Ton pouvoir [ô Christ] n'est plus le caprice Des démagogues et des rois

Vois-tu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ?

Des systèmes humains il [l'homme] élargit la base, Il encadre au hasard dans cette immensité Système, opinion, mensonge, vérité

Je ne veux pas salir mes pieds dans les chemins Où s'embourbe en marchant le troupeau des humains

Là, près des ruches des abeilles, Arachné tisse ses merveilles

Quant je m'asseois dans ces retraites, Pleines des générations, Où tu ranges sur deux tablettes La sagesse des nations

Et mon regard long, triste, errant, involontaire, Les suivait et de pleurs sans chagrin s'humectait

J'aimerais à glisser sous la nuit des rameaux, à dormir sur les prés, à flotter sur les eaux

L'onde n'a plus le murmure Dont elle enchantait les bois ; Sous des rameaux sans verdure Les oiseaux n'ont plus de voix

Les échos assoupis ne livrent au zéphyre Que des soupirs mourants, de silence coupés

Il [Dieu] prête sa parole à la voix qui le nie ; Il compatit d'en haut à l'erreur qui le prie ; à défaut de clartés il nous compte un désir ; La voix qui crie Allah, la voix qui dit mon père, Lui portent l'encens pur et l'encens adultère ; à lui seul de choisir

Et j'essuyai mon front que vint sécher la brise

Tu n'étais pas encor, créature insensée, Déjà de ton bonheur j'enfantais le dessein ; Déjà, comme son fruit, l'éternelle pensée Te portait dans son sein

Ami silencieux de Mirabeau, il [Talleyrand] s'était tenu toujours à l'ombre de ce grand discuteur dans l'assemblée constituante

[à la nuit] L'illusion se glisse en notre âme amollie, Et l'air, plein de silence et de mélancolie, Des pavots du sommeil enivre la raison

Ainsi tout change, ainsi tout passe ; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hélas ! sans laisser plus de trace Que cette barque où nous glissons Sur cette mer où tout s'efface

Leur coeur [aux amis] intarissable et l'un à l'autre ouvert

Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille

Mes jours fondent comme la neige Au souffle du courroux divin

De colline en colline et d'étage en étage Les monts, dont le miroir fait onduler l'image, Descendent jusqu'au lit des mers