Citations sur rotr.

Il défend d'inhumer le corps de Polynice, Et, déclarant ce prince ennemi de l'Etat, Condamne l'infracteur comme d'un attentat

Votre intérêt, Créon, vous meut plus que ma gloire

Contre moi mon rival obtient mon assistance

J'ai malgré leurs efforts soumis à votre règne Ce que le Tibre lave et que le Gange baigne

Et je n'ose vous dire une secrète peur Que m'imprime en l'esprit cette mauvaise humeur

Enfin d'un maintien grave et d'une voix altière Polynice tout haut pousse cette prière

Allez, indigne objet de mon inquiétude

Cerbère l'a versé ; jadis ce monstre esclave Fit écumer sur lui sa venimeuse bave

Un instant a souvent changé l'ordre des choses

Ni le commun débris de toute la nature Ne m'étonnerait pas comme cette aventure

Supprimons les doux noms et de fils et de père

Ses intérêts sont miens ; et qui lui fait outrage, S'il ne s'adresse à moi, s'adresse à son image

À l'État j'en dois le sacrifice. - Hé bien, achevez-le ; voilà ce col tout prêt

Pour vous justifier la plus sincère foi Qu'un fidèle vassal eut jamais pour son roi

Ils n'ont du mouvement ni des yeux que pour vous, Seul la butte, l'objet et l'estime de tous

Mon frère, un père enjoint que je vous satisfasse

Au retour de la chasse, hier, assisté des miens

Une invincible ardeur en mes veines s'allume, Qui d'un secret effort jusqu'aux os me consume

Malheur volontaire

L'ordonnance avec soi porte sa fin expresse ; C'est à nous qu'elle parle, à nous qu'elle s'adresse

La victoire m'honore, et m'ôte seulement Un caprice obstiné d'aimer trop bassement

Celui n'a point péché de qui la repentance Témoigne la surprise et suit de près l'offense

Vous voilà, vains honneurs qui m'enfliez le courage, Écoulés en un jour comme l'eau d'un orage

Agréable enchanteur de mes jeunes années

[Il] Ne trouve armet si fort ni lame si bien jointe Qu'il ne fasse passage au fer qu'il a poussé