Citations sur rotr.

Nos deux frères sont morts, ma mère suit leurs pas, Et le ciel toutefois ne se satisfait pas

D'obstacles infinis mille ont su triompher, Cécile des tranchants, Prisque des dents de fer [instrument de torture]

Savez-vous sous quel joug cet hymen nous a mis ? De nos plus enragés et mortels ennemis

À cet objet d'horreur, l'oeil troublé, le teint blême, J'ai demeuré longtemps plus morte que lui-même

Si je gâte ces fleurs, tu les peux corriger

L'indigence est à l'homme un monstre redoutable

Mais, madame, mon sens ne s'est point démenti, Et je ne puis tenir pour un mauvais parti

Or il est temps, ma soeur, de montrer qui nous sommes, Et qui peut plus sur nous, ou des dieux ou des hommes

Ramassant un reste de vigueur

Fuyez-en le péril et vous en retirez

J'ai, malgré leurs efforts, soumis à votre règne Ce que le Tibre lave et que le Gange baigne

Cette raison du moins en mon mal me conforte, Que, s'il n'est supportable, il faudra qu'il m'emporte

Des gens qui, dépourvus des biens de la fortune, Sous le nom de chrétiens font gloire du trépas

Qu'entreprends-je, chétif, en ces lieux écartés ?

S'il pardonne, il est mol, s'il se venge, barbare

Sottes présomptions, grandeurs qui nous flattez

Intéresser l'État dans votre aversion

Mon gant vient à tomber, et pour le ramasser....

Et puis, qu'est un palais, qu'une maison pompeuse Qu'à notre ambition bâtit cette trompeuse [la Fortune] ?

....vous qui renversez les lois de la nature, Qui, barbare, aux défunts niez la sépulture

Las ! apprends en deux mots quelle crainte me presse

Cours, Narsès, courez tous du pas le plus pressé

Pouvoir dire : ce bras a servi Venceslas, N'est-ce pas un loyer digne de cent combats ?

Et qui fait bien à tous peut dormir sûrement

Ni le commun débris de toute la nature Ne m'étonnerait pas comme cette aventure