Citation L espace et le temps
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Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème L espace et le temps.
40 citations
Et Rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin. — Pour consoler le père qui a perdu sa fille, le poète lui explique que, puisqu'il a donné à sa fille le nom de Rose, il ne peut pas s'étonner si elle ne vit pas plus longtemps que cette fleur.
Maintenant, pour revenir au sérieux, je présente ce livre au public avec la ferme conviction que tôt ou tard il rencontrera ceux pour qui seuls il est fait ; au surplus, je me repose tranquillement sur cette pensée, qu'il aura lui aussi la destinée réservée à toute vérité, à quelque ordre de savoir qu'elle se rapporte, et fût-ce au plus important : pour elle un triomphe d'un instant sépare seul le long espace de temps où elle fut taxée de paradoxe, de celui où elle sera rabaissée au rang des banalités. Quant à l'inventeur, le plus souvent il ne voit de ces trois époques que la première ; mais qu'importe ? si l'existence humaine est courte, la vérité a les bras longs et la vie dure : disons donc la vérité.
Ecrire, peut-être est-ce compter le temps, remplir l'espace avec un mode de calcul monotone et fascinant, faire tourner une horloge à encre.
L’enfer, comme le paradis, c’est pour l’éternité, et les enfants qui n’ont pas encore éprouvé les souffrances et les pertes engendrées par le temps qui passe ne doutent pas que le temps puisse passer sans jamais s’arrêter, ils ont confiance dans la promesse d’éternité, et peu importe qu’elle se situe dans un espace qu’on appelle l’au-delà. C’est à peine s’ils s’enquièrent du détail de ce qui fait les délices du paradis et les supplices de l’enfer.
Mais je n'ai trouvé un peu d'espace que dans le vol de mon faucon et dans la prière, la seule route que ce temps m'ait laissé est un chemin intérieur. J'ai creusé ma foi pour m'évader et cette évasion passe par le reclusoir. N'est-ce pas étonnant ?
Afin de nous représenter un homme absolument libre, nous devons nous le représenter seul, hors de l'espace, hors du temps et hors de la dépendance des causes.
Parce qu'elle est un immense espace de liberté, où l'on peut tout dire, où l'on peut côtoyer le mal, raconter l'horreur, s'affranchir des règles de la morale et de la bienséance, la littérature est plus que jamais nécessaire. Elle ramène de la complexité et de l'ambiguïté dans un monde qui les rejette. Elle peut ausculter, sans fard et sans complaisance, ce que nos sociétés produisent de plus laid, de plus dangereux et de plus infâme. Elle demande du temps dans un monde où tout est rapide, où l'image et l'émotion l'emportent sur l'analyse. Mais pour jouer pleinement son rôle, elle doit être à la hauteur d'elle-même et de ces idéaux.
N'existent que les êtres dans l'espace et le temps. Dieu n'existe pas puisqu'il est éternel.
C'est ce que je déteste dans notre société, ce besoin de transparence, tout le temps. Il y aura toujours un espace entre soi et l'autre, pourquoi chercher à l'occuper ?
L’espace public a longtemps été, et il l’est encore dans de nombreux pays, profondément hostile à la présence des femmes. Car si elles sont entre quatre murs, c’est aussi parce qu’on se méfie d’elles. A l’intérieur, la femme vit sous surveillance. A combien de jeunes filles dit-on : « C’est l’école et la maison » ? On ne craint rien autant que la fille qui traîne, la fille des rues, qui erre sans but et qui met en danger sa vertu.
Il l'avait appris : les choix se font en l'espace de quelques secondes et se paient le reste du temps.
Si, pour n'importe quel homme, son passé est incertain et difficile à situer en un point précis du temps et de l'espace, pour moi, qui venais du néant, sa réalité était plus problématique encore. Aucune vie humaine n'est plus longue que les dernières secondes de lucidité qui précédent la mort. Vingt, trente, soixante, dix milles ans de passé ont la même étendue et la même réalité.
Mes frères en esprit, écrivains de France […]. Que votre voix s’élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu’elles sont, non pas telles qu’on voudrait qu’elles fussent. Et plus tard, lorsqu’on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j’ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu’en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai… Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d’un autre ; ce seront mes idées que j’exposerai et non pas celles d’un autre. Et, d’avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n’osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis, hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.
Nous sommes sur le promontoire extrême des siècles !... À quoi bon regarder derrière nous, du moment qu'il nous faut défoncer les vantaux mystérieux de l'Impossible ? Le Temps et l'Espace sont morts hier. Nous vivons déjà dans l'absolu, puisque nous avons déjà créé l'éternelle vitesse omniprésente.
Le rêve est un voyage en soi, hors de soi, dans la profondeur des choses et au-delà. Il n'est pas seulement un temps, mais aussi, un espace. Le lieu du dévoilement. Celui de l'illusion parfois, le monde invisible étant aussi peuplé d'entités maléfiques. On ne pose pas sa tête n'importe où, lorsque l'on s'apprête à faire un songe.
Mais c'est qu'il est peut-être impossible de parler de la vraie musique, celle qui impose sa pure présence, comme une âme délivrée de toute contrainte charnelle, dans un espace et un temps qu'elle invente en même temps qu'elle s'y déploie.
Le solitaire des forêts a deux amours, le temps et l'espace. Le premier il l'emplit à sa guise, le deuxième, il le connait comme personne.
L'amour est une chose sérieuse comme la terre, sérieuse comme nos plaines vides où souffle un vieux chant de guerre, comme nos plaines sous lesquelles sont enterrées plusieurs strates de cadavres, nos marécages, nos steppes, l'amour remonte le cours du temps, il revient aux origines, il réveille les conflits, déterre les haches, il demande de préciser sa loyauté, de déposer une obole sur son seuil avant d'entrer, on ne reste jamais à un seul niveau du temps, aucune unité de lieu, d'espace, l'amour rappelle qu'il y a des frontières et qu'on ne les franchit pas impunément.
Le coussin s'est alors envolé, emportant Mamouchka à travers le temps et l'espace. Quand elle a ouvert les yeux, elle était une jeune fille qui dansait avec son futur mari, le bel Igor...
Loin que les hommes résistent, le temps qu'il faut, à la folie de l'Occident, loin qu'ils se dérobent au délire d'occidentalisation, le temps qu'il faut, pour trier et choisir, assimiler ou rejeter, on les voit au contraire, sous toutes les latitudes, trembler de convoitise, puis se métamorphoser en l'espace d'une génération, sous l'action de ce nouveau mal des ardents que l'Occident répand.
Je suppose que c'est le bonheur, cette alliance de la lumière, du son et de la douceur de l'air. Le bonheur dure peu de temps, mais, si on lui en laisse la place, il peut occuper un très grand espace.
Un être humain est une partie du tout, que nous appelons « l'Univers », une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'éprouve lui-même, ses pensées et ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste - une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Ce délire est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à l'affection pour quelques personnes les plus proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et toute la nature dans sa beauté. Personne n'est capable d'y parvenir complètement, mais l'effort pour un tel accomplissement est en soi une partie de la libération et un fondement de la sécurité intérieure.
Les catastrophes planétaires sont comme des ronds dans l’eau d’un étang, Pupuce. Il y a toujours un épicentre, un point dans le temps et l’espace d’où tout démarre, même de la façon la plus anodine qui soit.
Le souvenir... Le souvenir de ceux que nous avons aimés et qui ne sont plus parmi nous, le souvenir de la beauté que nous a léguée le passé, le souvenir de tous ceux qui nous ont permis d’être ce que nous sommes... Un monde sans souvenirs serait la platitude et l’ennui mêmes ? ne serait-ce que parce qu’il n’y aurait plus rien à combattre et à incliner. Voyez quelle nostalgie éveille au cœur des foules tout ce qui évoque les coutumes ancestrales, les langages du terroir, les rites de la communauté, les habitudes de l’enfance, les traditions de la patrie, grande ou petite, de la région, de la province, de la vallée, du fleuve, de la forêt, de l’île ? tout ce qui tranche enfin sur la morne grisaille de ce que l’un des nôtres ? Jean Cocteau ? appelait si joliment « l’espéranto visuel ». Renoncer à ses traditions, c’est accepter de devenir dans le temps ce que sont dans l’espace les personnes déplacées, c’est tomber dans la condition désastreuse de réfugié de l’histoire. « Car, nous dit un écrivain qu’admirait Roger Caillois ? Antoine de Saint-Exupéry ?, les rites sont dans le temps ce que la demeure est dans l’espace (...). Et je ne connais rien au monde qui ne soit d’abord cérémonial. Car tu n’as rien à attendre d’une cathédrale sans architecte, d’une année sans fêtes (...) ni d’une patrie sans coutumes. »
Je porte le deuil de ces souvenirs qu’on m’a confisqués. Mais que ceux qui œuvrent à la destruction de notre passé se rassurent : quoi qu’ils fassent, et même si je n’ai plus mes yeux pour voir, Beyrouth m’habite. Elle est hors de l’espace et du temps. Elle fait partie de ces lieux que nul ne peut envahir. Comme le paradis.
L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964) de Claude Schnerb
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Préface de la première édition de Le Monde comme volonté et comme représentation de Arthur Schopenhauer
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Petit Eloge de la vie de tous les jours (2009) de Franz Bartelt
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Une enfance de rêve (2014) de Catherine Millet
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Du domaine des Murmures (2011) de Carole Martinez
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Guerre et Paix (1864-1869) de Léon Tolstoï
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Le diable est dans les détails de Leïla Slimani
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Presque rien sur presque tout (1996) de Jean d'Ormesson
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La décision (2022) de Karine Tuil
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Le « Journal du confinement » de Leïla Slimani (2020) de Leïla Slimani
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La Solitude des nombres premiers (2009) de Paolo Giordano
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L'ancêtre (1983) de Juan José Saer
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Batouala (1921) de René Maran
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Manifeste du futurisme, Le Figaro, 20 février 1909. de Filippo Tommaso Marinetti
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La saison de l'ombre (2013) de Léonora Miano
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L'andante inconnu (2003) de Bernard Pingaud
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Dans les forêts de Sibérie (2011) de Sylvain Tesson
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Le dernier amour d'Attila Kiss de Julia Kerninon
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Mamouchka et le coussin aux nuages (2012) de Michel Piquemal
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L'Aventure ambiguë (1961) de Cheikh Hamidou Kane
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La Vie sauve (2005) de Marie Desplechin
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New York Post, 28 novembre 1972 de Albert Einstein
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Délivrez-moi ! (2005) de Jasper Fforde
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Réponse au discours de réception de Marguerite Yourcenar, Le 22 janvier 1981
de Jean d'Ormesson
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Le Roman de Beyrouth (2005) de Alexandre Najjar
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