Citation Je la regarde
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Une Sélection de 120 citations et proverbes sur le thème Je la regarde.
120 citations
Dans la glace je me regarde et, si âgé que je sois, je considère l'enfant de ma mère, l'enfant que je suis en secret, l'enfant que je serai toujours.
C'est la première fois que je regarde vivre un chat. Comment ils sont doués pour vivre dans l'instant et se concentrer totalement sur quelque chose qui bouge ou le bonheur d'être au soleil. Il me semble qu'on peut apprendre en les regardant vivre. Alors que le chien est tout le temps inquiet, attentif, suspendu à celui qu'il aime.
Le jour du quatorze juillet - Je reste dans mon lit douillet - La musique qui marche au pas - Cela ne me regarde pas.
Critiquer Hugo ! Quand je regarde un coucher de soleil, qu'est-ce que cela me fait de savoir qu'il ne se couche pas, que la terre tourne autour de lui ? Quand je lis Hugo, qu'est-ce que ça me fait de savoir qu'il écrit comme ceci ou comme cela ?
Il y a plus de texte écrit sur un visage que sur un volume de la Pléiade, et quand je regarde un visage, j'essaie de tout lire.
Chaque après-midi, quand le jour décline, je suis à la poupe du navire, et je regarde le sillage qui brille. C'est l'instant que je préfère, quand tout est paisible, et le pont désert, à part le timonier et un marin qui surveille la mer.
Cette fille est tellement vide que, quand je la regarde, j'ai le vertige.
Je ne regarde pas cela comme un grand mérite d'être estimable ; on n'est que ce qu'on doit être.
Quand je le regarde, avec son habit noir et son plastron de voiles, il évoque pour moi un vieux et digne gentleman. Entre lui, dont la silhouette désuète fête ses 100 ans, et moi, le retraité de la Marine, s'est nouée une affection qui a marqué nos existences. Sans moi, il ne serait plus qu'une épave. Sans lui, ma vie eût été sans doute différente.
Il s'appelle Pen Duick – « mésange à tête noire » en breton. Il ne porte pas de numéro comme ses successeurs. A la rigueur, je pourrais le baptiser « Pen Duick Premier ». Comme on dit « premier amour ». Parce que l'histoire de ce docte centenaire est une histoire sentimentale.Jamais bonjour, bonsoir, bonne année. Jamais merci. Jamais parler. Jamais besoin de parler. Tout reste, muet, loin. C'est une famille en pierre, pétrifiée dans une épaisseur sans accès aucun. Chaque jour nous essayons de nous tuer, de tuer. Non seulement on ne se parle pas mais on ne se regarde pas. Du moment qu'on s'est vu, on ne peut pas regarder. Regarder c'est avoir un mouvement de curiosité vers, envers, c'est déchoir. Aucune personne regardée ne vaut le regard sur elle. Il est toujours déshonorant. Le mot conversation est banni. Je crois que c'est celui qui dit ici le mieux la honte et l'orgueil.
J’éprouve beaucoup de plaisir à faire du cinéma. C’est une autre difficulté et une autre satisfaction. Le cinéma et le théâtre ne sont absolument pas comparables. Tourner est une manière différente d’envisager les choses. Quand j’arrive sur un plateau, je regarde comment sera le plan, où est la caméra, comment je vais devoir me déplacer, quels seront les accessoires, le mobilier.
Comme la terre me paraît vile quand je regarde le ciel!
Ce qui compte quand on regarde une photo, c'est le photographe derrière. Pas tellement celui qui a appuyé sur le déclencheur mais celui qui a choisi la photo, qui a dit celle-là je la garde, je la montre.
Je ne veux pas oublier ceci, que je ne me mutine jamais tant contre la France que je ne regarde Paris de bon œil ; elle a mon cœur dès mon enfance. Et m'en est advenu comme des choses excellentes ; plus j’ai vu depuis d'autres villes belles, plus la beauté de cette-ci peut et gagne sur mon affection. Je l'aime par elle même, et plus en son être seul que rechargée de pompe étrangère. Je l'aime tendrement, jusques à ses verrues et à ses taches.
Je la regardai comme on regarde un train qui s'en va.
Regarde bien, Nab, et si tu trouves une dent creuse dans ce ratelier-là, je te permets de lui en arracher une demi-douzaine!
Dès que je me sens regardé par un autre, je m'inquiète. La conscience de l'autre en moi m'agresse. L'absence de l'autre en moi me fait mourir. Lorsque je suis seul, le monde m'appartient, mais j'y meurs. Lorsqu'un autre apparaît dans mon monde, il m'agresse et me permet de vivre.
Il m'éblouit, il goûte le bonheur des dieux cet homme qui devant toi prend place et près de toi écoute, captivé, la douceur de ta voix.
Ah ! ce désir d'aimer qui passe dans ton rire. Et c'est bien pour cela qu'un spasme étreint mon cœur dans ma poitrine. Car si je te regarde, même un instant, je ne puis plus parler.
Mais d'abord ma langue est brisée, un feu subtil soudain a couru en frisson sous ma peau, mes yeux ne me laissent plus voir, un sifflement tournoie dans mes oreilles.
Une sueur glacée couvre mon corps, et je tremble, tout entière possédée, et je suis plus verte que l'herbe. Me voici presque morte, je crois.
Mais il faut tout risquer... puisque...Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Pourquoi voyager ? Je regarde la télévision et je vois que toutes les villes ressemblent à toutes les villes. Les grands immeubles en béton, ici, à cent mètres de chez moi, je les retrouve partout, au Brésil, en Argentine, au Pérou, aux Indes, partout c'est la même chose.
Tant d'années se sont écoulées depuis qu'elle est morte ! Où es tu, maintenant, petite mère ? Au ciel, sur la terre ? Je suis ici, loin de toi. Je serais plus à l'aise, si j'avais été plus près de toi ; au moins, aurais je regardé ton monument, touché ta pierre. Ah ! maman. Je ne peux plus prier et je pleure de plus en plus rarement. Mais mon âme pense à toi, à moi, et ma pensée se consume dans le chagrin.
Topaze : [...] Ah ! l'argent… Tu n'en connais pas la valeur… Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde tes contemporains… L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout… Si je veux une maison moderne, une fausse dent invisible, la permission de faire gras le vendredi, mon éloge dans les journaux ou une femme dans mon lit, l'obtiendrai-je par des prières, le dévouement, ou la vertu ? Il ne faut qu'entrouvrir ce coffre et dire un petit mot : « Combien ? » (Il a pris dans le coffre une liasse de billets.) Regarde ces billets de banque, ils peuvent tenir dans ma poche, mais ils prendront la forme et la couleur de mon désir. Confort, beauté, santé, amour, honneurs, puissance, je tiens tout cela dans ma main… Tu t'effares, mon pauvre Tamise, mais je vais te dire un secret : malgré les rêveurs, malgré les poètes et peut-être malgré mon coeur, j'ai appris la grande leçon : Tamise, les hommes ne sont pas bons. C'est la force qui gouverne le monde, et ces petits rectangles de papier bruissant, voilà la forme moderne de la force.
Parfois l'enfant ne sait pas dire son chagrin,
Mais il entend, le soir, les étranges présages
Qui annoncent aux pierres blessées, à même le sol,
Leur libération, où il apprend que les pierres
Cœurs brisés, ont parfois l'éclat dur d'un langage.
Le bruit de la mer rugit au vestiaire
- Et un reproche ; mais cela même est rassurant :
Un reproche de moins entre lui et la mort…
Et là, sur le tapis devant la cheminée,
Il regarde l'enfer et voit son avenir
- Qui sait, peut-être une chambre de chauffe ?-
Pourtant, l'enfant, je pense, a connu des fous-rires
(On dit que de la vie ce sont les seuls remèdes),
Et puis, n'eût-il pas survécu,
Saurait-il que Rimbaud a connu ces chagrins,
Rimbaud dont l'âge d'homme aussi, comme le sien,
Fut déserté d'amour et privé de langage ?Quand je fais une conférence, j'accepte volontiers que quelqu'un regarde sa montre, mais je ne tolère pas qu'après l'avoir regardée, il la porte à son oreille pour savoir si elle ne s'est pas arrêtée.
Le livre de ma mère (1954) de Albert Cohen
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Correspondance : 1946-1978 de Gérard Philipe de Gérard Philipe
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La Mauvaise Réputation (1953) de Georges Brassens
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Journal, 17 novembre 1901 de Jules Renard
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La lumière du monde de Christian Bobin
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Le Chercheur d'or (1985) de J. M. G. Le Clézio
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Il est grand temps de rallumer les étoiles (2018) de Virginie Grimaldi
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La Fausse Suivante ou Le Fourbe puni (1724) de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
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Mémoires du large de Eric Tabarly
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L'Amant (1984) de Marguerite Duras
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Entretien avec Alain Spira à Match (2013) de Michel Bouquet
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Exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola
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Babylone (2016) de Yasmina Reza
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Essais, III, 9, De la vanité de Michel de Montaigne
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L'Ombre du vent (2001) de Carlos Ruiz Zafón
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L'Ile mystérieuse (1873-1875) de Jules Verne
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Mémoire de singe et paroles d'homme (1983) de Remo Forlani
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Odes et fragments, Sappho (trad. Yves Battistini), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 2005 de Sapho
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Conversations avec Simenon de Francis Lacassin (2004) de Georges Simenon
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Ma vie de Marc Chagall
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Topaze (1926) de Marcel Pagnol
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Pierres blessées
de Malcolm Lowry
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Sans référence de Marcel Achard
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