Citation vers encore
Découvrez une citation vers encore - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase vers encore issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 90 citations et proverbes sur le thème vers encore.
90 citations
Aujourd'hui, il y a plus de dangers. Ils sont multiples. Vous avez le danger nucléaire. Vous avez le danger économique, celui de la domination de l'argent un peu partout. Vous avez les crises de la démocratie, comme il y en a eu à l'époque, et qui aujourd'hui sont aussi graves. Donc, il y a des traits semblables, mais aussi des traits très différents. Surtout, il y a l'absence de conscience lucide que l'on marche vers l'abîme. Ce que je dis n'est pas fataliste. Je cite souvent la parole du poète Hölderlin qui dit que « là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ». Donc, je pense quand même qu'il y a encore espoir.
J’ai remarqué. J’ai lu tellement de vers et particulièrement des vers du 17ème, des vers soi-disant galants, j’en ai trouvé trois, quatre de bons, sur des milliers n’est-ce pas. Il y a très peu de légèreté chez l’homme, il est lourd. Et alors maintenant, il est extraordinaire de lourdeur, depuis l’auto… L’alcool, l’ambition, la politique le rendent lourd, encore plus lourd, il est extrêmement lourd.
Source encore glacée, miroirs gelés, Rois sortant tout raidis d'or des ténèbres de décembre, c'est janvier, en marche vers la Chandeleur, qui détient l'indiscernable futur.
De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée
Vers d'autres cieux à d'autres amours.La montée vers l'échafaud, l'ascension en plein ciel, l'imagination pouvait s'y raccrocher. Tandis que, là encore, la mécanique écrasait tout : on était tué discrètement, avec un peu de honte et beaucoup de précision.
Le soir tombait. Un givre épais recouvrait tout : les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clôtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'était comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, féeriques, un univers cristallin d'où la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes : le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, caché celui-là. Le soleil, du côté de l'Abkhazie sans doute, tombait derrière les crêtes, mais sa lumière venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et délicates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient délicatement d'un pic à l'autre. C'était d'une beauté cruelle, à vous ravir le souffle, presque humaine mais en même temps au-delà de tout souci humain. Petit à petit, là-bas derrière, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'éteignaient une à une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustés de givre apparaissaient dans les cônes de nos phares comme des créatures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passé de l'autre côté, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'où l'on ne revient pas.
Je suis, par devers moi, tout triste, en songeant que je vais passer encore un bon mois et demi sans la voir.
Les limites de son rôle dérivent de la nature de ses vertus. Et ces vertus, c’est encore aux lectures d’enfance que je vais aller demander en quoi elles consistent. Ce livre que vous m’avez vu tout à l’heure lire au coin du feu dans la salle à manger, dans ma chambre au fond du fauteuil revêtu d’un appuie-tête au crochet, et pendant les belles heures de l’après-midi, sous les noisetiers et les aubépines du parc, où tous les souffles des champs infinis venaient de si loin jouer silencieusement auprès de moi, tendant sans mot dire à mes narines distraites l’odeur des trèfles et des sainfoins sur lesquels mes yeux fatigués se levaient parfois, ce livre, comme vos yeux en se penchant vers lui ne pourraient déchiffrer son titre à vingt ans de distance, ma mémoire, dont la vue est plus appropriée à ce genre de perceptions, va vous dire quel il était « le Capitaine Fracasse », de Théophile Gautier. J’en aimais par-dessus tout deux ou trois phrases qui m’apparaissaient comme les plus originales et les plus belles de l’ouvrage.
Nous avons une sensibilité plus fine que celle des hommes de la Renaissance, qui pouvaient encore couper leur viande sur fond de scènes mythologiques. Une sensibilité plus fine aussi que celle des hommes de l’époque rococo, nullement incommodés si la coupe, à travers le décor oignon bleuté, prenait une couleur vert-de-gris peu ragoûtante. Nous préférons manger sur fond blanc. En ce qui nous concerne, nous. Les artistes, eux, sont d'un autre avis.
Toi dont le trône est d'arc-en-ciel, immortelle Aphrodita, fille de Zeus, tisseuse de ruses, je te supplie de ne point dompter mon âme, ô Vénérable, par les angoisses et les détresses. Mais viens, si jamais, et plus d'une fois, entendant ma voix, tu l'as écoutée, et, quittant la maison de ton père, tu es venue, ayant attelé ton char d'or. Et c'était de beaux passereaux rapides qui te conduisaient. Autour de la terre sombre ils battaient des ailes, descendus du ciel à travers l'éther. Ils arrivèrent aussitôt, et toi, ô Bienheureuse, ayant souri de ton visage immortel, tu me demandas ce qui m'était advenu, et quelle faveur j'implorais, et ce que je désirais le plus dans mon âme insensée. « Quelle Persuasion veux-tu donc attirer vers ton amour ? Qui te traite injustement, Psappha ? Car celle qui te fuit promptement te poursuivra, celle qui refuse tes présents t'en offrira, celle qui ne t'aime pas t'aimera promptement et même malgré elle. » Viens vers moi encore maintenant, et délivre-moi des cruels soucis, et tout ce que mon cœur veut accomplir, accomplis-le, et sois Toi-Même mon alliée.
Ce « résistant à l'absurde » est le personnage clef de la modernité : à la mi-hauteur de l'échelle sociale, entre les éboueurs agrippés à leur benne et l'élite planant sur ses strato-cumulus. Sans son endurance stoïque, le monde s'écroulerait — les maris quitteraient leurs épouses-ados et partiraient vers les pays du Sud, vers des corps généreux et halés, loin de ce quatre-quatre rempli d'instruments de torture pour « le royaume de la glisse ». Or, ils assument, sourient, vieillissent. La fréquence des suicides, dans la classe moyenne, relativement nantie, est assez logique : des années passées à obtenir des tonnes de diplômes, une tension inhumaine au travail, la peur d'une obsolescence professionnelle programmée et, en compensation — cette voiture, pareille à un corbillard, et cette femme-ado à la voix glaçante : « Tu as encore oublié la doudoune de Léo… »
Si tu étais la mer - Moi je serais rivière - Et mes jours couleraient vers toi - Si tu étais pays - Mes bras seraient frontières - ... - Si tu étais... - Mais tu es plus encore... - Tu es, tu es - Et tu remplis mes jours - Tu es de vie - Tu es d'amour - Tu es.
« Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre », ai-je écrit, non sans emphase, dans ces pages. Je ne savais pas à l’époque à quel point je disais vrai ; je n’avais pas encore traversé les temps du vrai désespoir. Ces temps sont venus et ils ont pu tout détruire en moi, sauf justement l’appétit désordonné de vivre. Je souffre encore de cette passion à la fois féconde et destructrice qui éclate jusque dans les pages les plus sombres de L’Envers et l’Endroit.
L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale.
Mes chers, vous voyez, je suis revenu vers vous. Je suis triste ici. La seule chose que je désire, c'est faire des tableaux et encore quelque chose. Ni la Russie impériale, ni la Russie des Soviets n'ont besoin de moi. Je leur suis incompréhensible, étranger.
Vers cette époque, je commençais à écrire, c'est dire : un peu mourir. Le sentiment de la mort fut encore plus présent quand je me mis à écrire sur moi-même, et sur Texaco. Je vidais ma mémoire dans d'immobiles cahiers sans en avoir ramené le frémissement de la vie qui se vit, et qui, à chaque instant, modifie ce qui s'était produit.
Aucune ville n'est liée aussi intimement au livre que Paris. Si Giraudoux a raison quand il dit que l'homme a le plus haut sentiment de liberté en flânant le log d'un fleuve, la flânerie la plus achevée, par conséquent la plus heureuse, conduit ici encore vers le livre, et dans le livre. Car depuis des siècles le lierre des feuilles savantes s'est attaché sur les quais de la Seine : Paris est la grande salle de lecture d'une bibliothèque que traverse la Seine.
L'histoire de l'humanité piétine les cadavres des cultures aussi bien que ceux des hommes. Vers quoi va-t-elle ? Ce qui viendra demain justifiera-t-il jamais les souffrances de ceux qui tombèrent sur le chemin ? Là encore, personne ne peut répondre.
Quelque chose semble me relier à ces explorateurs de la fin du xixe siècle, en quête d'un Nord magnétique et fragile, dont je ne distingue encore que les silhouettes mangées par la lumière. Il faut creuser à travers le minimum visible, faire de l'écriture un révélateur pour dévoiler peu à peu leurs visages, leurs espoirs, leurs amours et leurs mensonges, leur curiosité insatiable et leur amateurisme héroïque jusqu'à la poésie, il faut chercher les sensations communes, partager ce qui les maintient en vie, en faire des compagnons – peu à peu, des personnages. Du soleil de minuit à la complète nuit polaire, tenter d'éclairer l'énigme de leur disparition. En suivant leur marche sur la glace, on croise d'autres tentatives d'élargir le monde au risque de se faire avaler par ses marges. Leur parcours devient une ligne de faille dont partent des embranchements multiples, qui finiront par me mener jusqu'à l'archipel du Svalbard, au seuil de ce Grand Nord qui, lui aussi, s'évanouit.
Une invincible timidité me retenait, et cette crainte, qui me paralyse souvent encore, d'importuner, de gêner ceux vers qui je me sens le plus naturellement entraîné.
Seules deux choses sont infinies, l'univers et la stupidité de l'homme. Et encore, je ne suis pas sûr de la première!
Han Solo à Luke Skywalker : P'tit gars j'ai piloté cet appareil d'un coin de la galaxie à l'autre j'ai vu des tas de choses étranges dans ma vie, mais j'ai encore rien vu qui me permette de croire qu'il y a un pouvoir capable de diriger l'univers tout entier. En tout cas c'est pas une force mystique qui dirigera ma vie à moi. Tout ça c'est des trucs minables, c'est du flan...
Seules deux choses sont infinies Adèle. L'univers et la stupidité de l'homme. Et encore je ne suis pas certain de l'infinité de l'univers !
Pour moi, je ne sais pas si j'ai réussi, mais quand je fais des vers, je songe toujours à dire ce qui ne s'est point encore dit dans notre langue.
Nous sommes ingrats envers les penseurs et les artistes qui nous ont précédés. Que serions-nous sans eux ? Ils ont été les anneaux qui nous relient à la chaîne infinie. Comme dans un cerveau individuel une idée en amène une autre, leur oeuvre a suscité la nôtre. Nous ne commençons ni n'achevons rien. Il faudrait remonter bien haut dans la pensée humaine pour trouver le point initial. Heureux néanmoins, encore, ceux auxquels il est donné de continuer.
Grand entretien, France Info, le 08 juillet 2021 de Edgar Morin
Références de Edgar Morin - Biographie de Edgar Morin
Plus sur cette citation >> Citation de Edgar Morin (n° 172720) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Entretien avec Pierre Dumayet, en 1957 de Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline
Références de Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Biographie de Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline
Plus sur cette citation >> Citation de Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline (n° 175200) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Belles Saisons de Sidonie Gabrielle Colette
Références de Sidonie Gabrielle Colette - Biographie de Sidonie Gabrielle Colette
Plus sur cette citation >> Citation de Sidonie Gabrielle Colette (n° 87611) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Jadis et naguère (1884), Art poétique de Paul Verlaine
Références de Paul Verlaine - Biographie de Paul Verlaine
Plus sur cette citation >> Citation de Paul Verlaine (n° 125788) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Etranger (1942) de Albert Camus
Références de Albert Camus - Biographie de Albert Camus
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Camus (n° 143753) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Bienveillantes (2006) de Jonathan Littell
Références de Jonathan Littell - Biographie de Jonathan Littell
Plus sur cette citation >> Citation de Jonathan Littell (n° 165127) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Correspondance de Gustave Flaubert
Références de Gustave Flaubert - Biographie de Gustave Flaubert
Plus sur cette citation >> Citation de Gustave Flaubert (n° 76568) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Sur la lecture de Marcel Proust
Références de Marcel Proust - Biographie de Marcel Proust
Plus sur cette citation >> Citation de Marcel Proust (n° 166242) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ornement et Crime (1908) de Adolf Loos
Références de Adolf Loos - Biographie de Adolf Loos
Plus sur cette citation >> Citation de Adolf Loos (n° 167213) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Ode à Aphrodite de Sapho
Références de Sapho - Biographie de Sapho
Plus sur cette citation >> Citation de Sapho (n° 174943) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
Références de Andreï Makine - Biographie de Andreï Makine
Plus sur cette citation >> Citation de Andreï Makine (n° 159639) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Si tu étais, dernier couplet et refrain. de Salvatore Adamo
Références de Salvatore Adamo - Biographie de Salvatore Adamo
Plus sur cette citation >> Citation de Salvatore Adamo (n° 34337) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Préface de L'envers et L'endroit
de Albert Camus
Références de Albert Camus - Biographie de Albert Camus
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Camus (n° 171275) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Pensées (1670), 347 de Blaise Pascal
Références de Blaise Pascal - Biographie de Blaise Pascal
Plus sur cette citation >> Citation de Blaise Pascal (n° 168073) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ma vie de Marc Chagall
Références de Marc Chagall - Biographie de Marc Chagall
Plus sur cette citation >> Citation de Marc Chagall (n° 153647) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Texaco (1992) de Patrick Chamoiseau
Références de Patrick Chamoiseau - Biographie de Patrick Chamoiseau
Plus sur cette citation >> Citation de Patrick Chamoiseau (n° 163316) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Images de pensée de Walter Benjamin
Références de Walter Benjamin - Biographie de Walter Benjamin
Plus sur cette citation >> Citation de Walter Benjamin (n° 156622) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mémoires , 50 ans de réflexion politique
de Raymond Aron
Références de Raymond Aron - Biographie de Raymond Aron
Plus sur cette citation >> Citation de Raymond Aron (n° 156068) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Un monde sans rivage (2019) de Hélène Gaudy
Références de Hélène Gaudy - Biographie de Hélène Gaudy
Plus sur cette citation >> Citation de Hélène Gaudy (n° 164355) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Si le grain ne meurt (1926) de André Gide
Références de André Gide - Biographie de André Gide
Plus sur cette citation >> Citation de André Gide (n° 85436) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Sans référence de Albert Einstein
Références de Albert Einstein - Biographie de Albert Einstein
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Einstein (n° 5889) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Star Wars , épisode IV : Un nouvel espoir de George Lucas
Références de George Lucas - Biographie de George Lucas
Plus sur cette citation >> Citation de George Lucas (n° 155561) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Déesse des petites victoires (2012) de Yannick Grannec
Références de Yannick Grannec - Biographie de Yannick Grannec
Plus sur cette citation >> Citation de Yannick Grannec (n° 150292) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Lettres, à Maucroix, 29 avril 1695 de Jean Racine
Références de Jean Racine - Biographie de Jean Racine
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Racine (n° 76986) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Pensées d'une solitaire (1903) de Louise Ackermann
Références de Louise Ackermann - Biographie de Louise Ackermann
Plus sur cette citation >> Citation de Louise Ackermann (n° 171762) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur vers encore
Toutes les citations sur vers encore Citations vers encore Citation sur Citations courtes
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
