Citation comme un pere
Découvrez une citation comme un pere - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase comme un pere issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 90 citations et proverbes sur le thème comme un pere.
90 citations
Mon père dit que tout fout le camp quand on vieillit - l'ouïe, la vue, la mémoire -, mais en slow motion. Si lentement qu'on s'en rend à peine compte, comme si on diffusait un film d'époque, image par image.
Je suis comme un ami qui n'a plus d'amis, comme un père qui a perdu ses enfants, comme un voyageur qui erre sur la terre, où je suis resté seul.
Voilà enfin que j'ai trouvé bien de la chance et de la société - deux jolies femmes se disputent pour un gars comme moi - si bien que m'est avis ce soir que j'ai été bien bête de ne pas tuer mon père il y a des années.
Les visiteurs étrangers avaient surnommé notre ville "la cité des oiseaux". un nom qui lui allait bien. le soir, juste avant la nuit, les oiseaux s'envolaient parfois tous ensemble, formant un nuage qui cachait la lune. jamais personne n'en avait vue autant. mais en hiver, le temps devenait mauvais. il faisait si froid le matin qu'on avait du mal à casser la glace des cuvettes pour se laver. et ces matins-là, on voyait quelque chose de triste: des montagnes de plumes là où les oiseaux gelés étaient tombés. vous pouvez me croire; c'était le travail de mon père de balayer la rue. il faisait des tas avec les corps et y mettait le feu. mais parfois il en ramenait quelques-uns à la maison. Maman, nous tous, on les soignait jusqu'à ce qu'ils soient assez forts pour s'envoler. et c'est ce qui arrivait, ils nous quittaient juste au moment où on les aimait le plus.tout comme les enfants, vous comprenez ? et quand l'hiver revenait et qu'on revoyait les oiseaux gelés, notre coeur nous disait qu'il y avait sans doute un que nous avions sauvé un an plus tôt.
J'irais presque jusqu'à dire que cette même chose, se connaître soi-même, est tempérance, d'accord en cela avec l'auteur de l'inscription de Delphes. Je m'imagine que cette inscription a été placée au fronton comme un salut du dieu aux arrivants, au lieu du salut ordinaire « réjouis-toi », comme si cette dernière formule n'était pas bonne et qu'on dût s'exhorter les uns les autres, non pas à se réjouir, mais à être sages. C'est ainsi que le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, en des termes différents de ceux des hommes, et c'est ce que pensait, je crois, l'auteur de l'inscription à tout homme qui entre il dit en réalité : « Sois tempéré. » Mais il le dit, comme un devin, d'une façon un peu énigmatique ; car « Connais-toi toi-même » et « Sois tempéré », c'est la même chose, au dire de l'inscription et au mien. Mais on peut s'y tromper : c'est le cas, je crois, de ceux qui ont fait graver les inscriptions postérieures : « Rien de trop » et « Cautionner, c'est se ruiner. »
J'étais exaspéré qu'une fois de plus il se serve d'un livre comme d'un masque, et j'avais commencé à penser que la passion d'Alexandre pour la lecture était une façon commode pour tenir le monde à distance.
Personnellement, j'ai une raison supplémentaire de faire partie des avocats de la vie : je suis venu de ce que jadis on appelait le « tiers-monde ». Nous formions alors la tribu des damnés, des éternels crève-corps, crève-cœur, porteurs de souffrances et de deuils, si mal gâtés que la moindre miette de vie était reçue par nous comme un don inespéré. Les déshérités que nous étions avaient quelque motif de vouer un infini amour à la vie : car de l'existence nous avions bu toute l'eau amère ; nous en avions goûté aussi, de temps à autre, les saveurs inouïes.
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Le diable est le père des mensonges. Il n'apparaîtra pas comme un lion mais comme un ange de lumière.
Un père, c'est comme une chanson que l'on a écouté souvent sans jamais prêter attention aux paroles et dont un jour insensiblement on reprend les mots.
La prière paraît être essentiellement une tension de l'esprit vers le substratum immatériel du monde. En général, elle consiste en une plainte, un cri d'angoisse, une demande de secours. Parfois elle devient une contemplation sereine du principe immanent et transcendant de toutes choses. On peut la définir également comme une élévation de l'âme vers Dieu. Comme un acte d'amour et d'adoration envers celui d'où vient la merveille qu'est la vie. En fait, la prière représente l'effort invisible, créateur de tout ce qui existe, suprême sagesse, force et beauté, père et sauveur de chacun de nous.
J'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au coin d'un plafond.
Notre père, qui êtes en enfer, qu'aucun nom ne soit sanctifié, qu'aucun règne ne nous arrive, qu'aucune volonté ne soit faite pas plus en enfer que sur terre. Refusez-nous notre pain quotidien et ne nous pardonnez pas nos offenses comme nous ne pardonnons pas à ceux qui nous ont offensés. Amen.
Mon père détestait les signes de faiblesse, à commencer par la maladie, pour laquelle il affichait une sorte de mépris, comme si le fait d’être souffrant était une défaillance éthique plutôt que physique. Quand il nous arrivait de devoir rester à la maison parce que nous étions malades, il passait la tête par la porte de notre chambre avant de partir travailler et soupirait d’un air las et excédé, comme si cette grippe ou cette varicelle signifiait le début de quelque irréversible décadence morale.
Nul ne sait nager avant d'avoir traversé, seul, un fleuve large et impétueux ou un détroit, un bras de mer agités. Il n'y a que du sol dans une piscine, territoire pour piétons en foule. Partez, plongez. Après avoir laissé le rivage, vous demeurez quelque temps beaucoup plus près de lui que de l'autre, en face, au moins assez pour que le corps s'adonne au calcul et se dise silencieusement qu'il peut toujours revenir. Jusqu'à un certain seuil, vous gardez cette sécurité : autant dire que vous n'avez rien quitté. De l'autre côté de l'aventure, le pied espère en l'approche, dès qu'il a franchi un second seuil : vous vous trouvez assez voisin de la berge pour vous dire arrivé. Rive droite ou côté gauche, qu'importe dans les deux cas : terre ou sol. Vous ne nagez pas, vous attendez de marcher, comme quelqu'un qui saute décolle et se reçoit, mais ne demeure pas dans le vol.
Elle était belle comme un enfer
Avec ses yeux bleus d'insomnie
Il était fort comme l'est un père
Quand on le regarde petit.Mon père regardait le journal télévisé, en expliquant chaque sujet à ma mère, partant du principe qu'elle n'était pas capable de comprendre la moindre information sans son éclairage. C'était important le journal télévisé pour mon père. Commenter l'actualité lui donnait l'impression d'avoir un rôle à y jouer. Comme si le monde attendait ses réflexions pour évoluer dans le bon sens.
Et tout comme la musique est l'espace entre les notes, tout comme les étoiles resplendissent à cause du noir qui les sépare, tout comme le soleil frappe les gouttes d'eau à un certain angle et envoie un prisme coloré traverser le ciel – l'espace où j'existe, et où je veux continuer d'exister : pour être très honnête, c'est aussi là que j'espère mourir - est exactement cette distance intermédiaire, là où le désespoir a heurté la pure altérité et créé quelque chose de sublime.
Comment s'appelle-t-il déjà ? Les gens qui la consultent, elle retient leur nom, leur prénom, leurs parents, leurs enfants, leur grand-père, leur grand-mère, leur maîtresse, leur amant, au pluriel si ça se trouve, elle sait tout d'eux par coeur, même le nom de leur chien, une heure lui suffit, c'est engrangé, classé, gravé une fois pour toutes dans sa mémoire. Mais là, comme elle la sollicite, les indices battent en retraite. Elle aura l'air d'un sphinx s'il lui adresse la parole.
Ces tâtonnements, étonnements, dénominations, cet essai d'épeler la réalité est, bien sûr, voué en fin de compte à l'échec, c'est un coup de projecteur désespéré, un peu comme si l'on cherchait à allumer un dernier bout de chandelle dans un caveau aussi vaste que l'univers et qu'à la seule lueur de ce bout de chandelle le monde se mît à exister.
L'enfance, on dirait que c'est pour toujours, c'est comme un univers en soi, et puis un beau matin, c'est la fin, et vous vous retrouvez à pelleter de la terre sur la tombe de votre père, confondu par l'inconstance des choses.
Le coeur de son père se repose sur elle, comme un voyageur abattu par les ardeurs du soleil se repose à l'ombre sur l'herbe tendre.
L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir
L'aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s'effritent dans la poussière ; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l'on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d'un bivouac. Le désert est d'une perversité !... C'est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s'évanouissent parmi les mirages plus vite qu'une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule ; un territoire d'échec et d'adjuration, un chemin de croix qui n'a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l'entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu'au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s'arrondir, l'horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l'avait tenu en haleine jusqu'au matin…
Le désespoir nous interdit d'espérer, mais il n'a jamais empêché les événements de continuer d'advenir sans qu'on les espère. Et dans la vie comme dans les dédales seuls les détours ont un sens.

Camilla Grebe
Références de Camilla Grebe - Biographie de Camilla Grebe
Plus sur cette citation >> Citation de Camilla Grebe (n° 167666) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre
Références de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre - Biographie de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre
Plus sur cette citation >> Citation de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (n° 57780) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






John Millington Synge
Références de John Millington Synge - Biographie de John Millington Synge
Plus sur cette citation >> Citation de John Millington Synge (n° 134208) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Truman Capote
Références de Truman Capote - Biographie de Truman Capote
Plus sur cette citation >> Citation de Truman Capote (n° 161854) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Platon
Références de Platon - Biographie de Platon
Plus sur cette citation >> Citation de Platon (n° 159253) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Virginie Lou
Références de Virginie Lou - Biographie de Virginie Lou
Plus sur cette citation >> Citation de Virginie Lou (n° 97278) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






François Cheng
Références de François Cheng - Biographie de François Cheng
Plus sur cette citation >> Citation de François Cheng (n° 166936) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean-Baptiste Andrea
Références de Jean-Baptiste Andrea - Biographie de Jean-Baptiste Andrea
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Baptiste Andrea (n° 172182) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Mère Teresa
Références de Mère Teresa - Biographie de Mère Teresa
Plus sur cette citation >> Citation de Mère Teresa (n° 91702) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Philippe Bartherotte
Références de Philippe Bartherotte - Biographie de Philippe Bartherotte
Plus sur cette citation >> Citation de Philippe Bartherotte (n° 135014) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alexis Carrel
Références de Alexis Carrel - Biographie de Alexis Carrel
Plus sur cette citation >> Citation de Alexis Carrel (n° 155947) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Nicolas Delesalle
Références de Nicolas Delesalle - Biographie de Nicolas Delesalle
Plus sur cette citation >> Citation de Nicolas Delesalle (n° 162082) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Thomas Bernhard
Références de Thomas Bernhard - Biographie de Thomas Bernhard
Plus sur cette citation >> Citation de Thomas Bernhard (n° 167588) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Daniel Mendelsohn
Références de Daniel Mendelsohn - Biographie de Daniel Mendelsohn
Plus sur cette citation >> Citation de Daniel Mendelsohn (n° 165178) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Michel Serres
Références de Michel Serres - Biographie de Michel Serres
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Serres (n° 160996) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Hubert-Félix Thiéfaine
Références de Hubert-Félix Thiéfaine - Biographie de Hubert-Félix Thiéfaine
Plus sur cette citation >> Citation de Hubert-Félix Thiéfaine (n° 98794) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Adeline Dieudonné
Références de Adeline Dieudonné - Biographie de Adeline Dieudonné
Plus sur cette citation >> Citation de Adeline Dieudonné (n° 155757) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Donna Tartt
Références de Donna Tartt - Biographie de Donna Tartt
Plus sur cette citation >> Citation de Donna Tartt (n° 165427) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Louise Auger
Références de Louise Auger - Biographie de Louise Auger
Plus sur cette citation >> Citation de Louise Auger (n° 156540) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Paul Nizon
Références de Paul Nizon - Biographie de Paul Nizon
Plus sur cette citation >> Citation de Paul Nizon (n° 163205) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jonathan Tropper
Références de Jonathan Tropper - Biographie de Jonathan Tropper
Plus sur cette citation >> Citation de Jonathan Tropper (n° 147503) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon
Références de François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Biographie de François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon
Plus sur cette citation >> Citation de François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon (n° 59758) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Chef Seattle
Références de Chef Seattle - Biographie de Chef Seattle
Plus sur cette citation >> Citation de Chef Seattle (n° 156511) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra
Références de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra - Biographie de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra
Plus sur cette citation >> Citation de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra (n° 159619) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Santiago Amigorena
Références de Santiago Amigorena - Biographie de Santiago Amigorena
Plus sur cette citation >> Citation de Santiago Amigorena (n° 164178) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur comme un pere
Toutes les citations sur comme un pere Citations comme un pere Citation sur comme Citations courtes comme
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens