Citation de plus en plus vite
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Une Sélection de 110 citations et proverbes sur le thème de plus en plus vite.
110 citations
Organiser, le beau verbe à l'usage des femmes, tous les magazines regorgent de conseils, gagnez du temps, faites ci et ça, ma belle-mère, si j'étais vous pour aller plus vite, des trucs en réalité pour se farcir le plus de boulots possible en un minimum de temps sans douleur ni déprime parce que ça gênerait les autres autour.
Personne ne peut comprendre un flic. Encore moins le juger. Nous évoluons dans un monde brutal, incohérent, fermé. Vous êtes en dehors, et vous ne pouvez plus le comprendre. Vous êtes en dedans, et vous perdez toute objectivité.
Injonction liminaire : si vous ne savez pas lire, si les mots que vous proférez, que vous entendez, vous ne les pesez pas, si vous ne connaissez pas le poids des mots, si pour aller plus vite vous vous êtes vous-même rendu esclave de phrases que vous n'avez pas choisies, si enfin pour vous, et sans même que vous ayez pris le temps de vous en rendre compte, le langage est l'aliénation suprême, qui vient s'ajouter à toutes celles que vous avez déjà admises avec la même inconscience morne, faites-moi le plaisir de refermer ce livre.
Désormais, Paol est un ennemi du Reich, un indésirable. On lui a retiré ses papiers, ses lacets, sa ceinture. Sur la paillasse, il ne cesse de recomposer les derniers instants, son cerveau ayant tout enregistré, il voit enfin la scène, y traquant en vain quelque chose, un indice : les pas dans la cour, la sonnerie, son nom prononcé derrière la porte, les sbires qui se ruent, cette narcose vénéneuse filtrant de partout, avec lui au milieu, en accéléré entre les plans ralentis, c'était son coeur qui battait fort, il est ceinturé dans la Citroën, la portière claque, il traverse le bourg, croise une section de soldats allemands en colonne, et puis deux gars au seuil d'une ferme, un copain sur son vélo au croisement, un autre plus âgé qui guette par la fenêtre en angle du café d'Ys, tout le village sera au courant, la voiture descend jusqu'à l'Aulne pour franchir le pont, le bruit du moteur coupe en deux les champs et les futaies en attaquant une nouvelle côte, il a un mal de tête atroce, sa main est insensible comme du marbre, et le ruban d'asphalte par la lunette arrière est devenu sa vie débobinée tant les virages se répètent et s'évanouissent, il n'y a pas de héros, il doit oublier le réseau, ils vont si vite, un accident serait préférable à ce qui l'attend, et après le dernier croisement le panneau fléché « BREST » lui oppresse soudain la poitrine et l'affole…
Quand l'esprit galope, les mots restent à l'écurie. Sa devise. Un vieux truc qui lui avait évité plus d'une gaffe. Son esprit ruminait sans arrêt, une panse fébrile qui mâchouillait la vie, trois fois plutôt qu'une. Ses sens toujours à l'affût taraudaient les gens, épinglaient des mimiques, déchiquetaient des regards, sondaient des intonations, s'acharnaient sur des petits riens anodins, décelaient de fausses notes, flairaient la moindre variation de température, sans qu'elle s'en rende compte, ses sens éventraient les gens, perçaient leur devanture et embrochaient une flopée de détails incongrus. Très tôt, elle avait appris à endiguer ce radar fiévreux qui posait trop de questions, devinait trop de secrets, disait trop de bêtises, importunait les grands. Valait mieux se taire. Et tant pis pour la spontanéité qui l'émerveillait chez les autres.
Vince avait contemplé plus de morts que la plupart des gens. Il n'éprouvait à leur vue ni crainte ni répulsion. Mais toujours le même fugace étonnement à l'idée que la lumière pouvait s'éteindre si vite et si définitivement en chacun de nous.
Après avoir mené pendant près de trente-cinq ans une activité politique ininterrompue, je sens du fond du coeur que le monde n'en peut plus de voir couler le sang. Il cherche une issue...
Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, je courais après elle, elle courait après moi, tous les deux, on faisait ce qu'elle voulait. C'était comme les contes de fée: elle changeait les gens. A peine arrivés, ils n'avaient plus la même couleur, ni la même façon de parler. Ils étaient remis à neuf, on aurait dit des autres. Elle changeait aussi les choses et elle les expliquait. Avec elle, je savais l'horizon, le flux et le reflux, le crépuscule, l'aube, le vent qui se lève, le temps qui va trop vite et qui n'en finit plus. Et puis, la nuit qui tombe, le jour qui meurt et un tas de choses qui me plaisaient et que loin d'elle, très vite, j'oubliais. C'était tout petit Pornichet, un peu sauvage, mais il y avait le facteur, des pêcheurs, des marchands de coeur à la crème, et même une fois, un cirque est arrivé avec quelques pauvres animaux savants et un clown
L’époque des truands à chaînes de cou et à gourmettes en or est révolue. De nos jours, les hommes de la Mafia s’habillent chez les tailleurs les plus respectables et déjeunent à la table voisine de la vôtre au Four Seasons ou au Piano Bar, le restaurant du Dorchester, à Londres. Ils ont des actifs dans le bâtiment, dans l’immobilier, les loisirs, la télévision… Prenez n’importe quel domaine d’activité, ils y sont.
Je n'aime pas travailler sur les anciennes photos, je préfère travailler sur les nouvelles; elles me stimulent, elles me surprennent, elles me déçoivent, mais j'aime les voir vite. Je les oublie vite quelquefois aussi, je les laisse de côté, je les laisse vieillir, je les reprends plus tard, je suis déçu, je suis emballé, je suis enthousiaste, j'ai besoin de cela, c'est peut-être pour me raccrocher à la vie, pour ne pas vieillir trop. L'examen des planches contact est un peu une course contre la montre, contre la mort. Dans l'errance, il y a un rapport avec la mort.
Les États-Unis ressemblent à une auberge espagnole. […] Rien n’est, en effet, plus facile que de découvrir tout et son contraire, les attitudes les plus libérales et les plus conservatrices, les valeurs profondes de la démocratie et la persécution des minorités, la richesse acquise par le mérite et par le travail en même temps que la pauvreté la plus insupportable. Les États-Unis sont le pays des contrastes, qui touchent à la nature et aux climats, aux structures sociales et politiques, aux diversités culturelles. Nous avons beau décréter que les Américains sont de grands enfants, aux idées simplistes et aux comportements aisément prévisibles, nous découvrons vite qu’ils sont au moins aussi compliqués et divers que nous, les Européens, le sommes.
C'est fou ce que les choses peuvent avoir l'air normal en apparence. Si on se donne un peu de mal. Si on évite de soulever le tapis. Un peu plus on se croirait dans un monde parfait où tout finit toujours par s'arranger.
Chaque jour, il promettait à sa mère de travailler à partir du lendemain, et le lendemain, la paresse, plus insolente que la veille de la nouvelle journée qui lui avait été laissée en pâture, avait vite fermé ses livres ou ôté la plume de ses doigts.
L'aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s'effritent dans la poussière ; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l'on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d'un bivouac. Le désert est d'une perversité !... C'est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s'évanouissent parmi les mirages plus vite qu'une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule ; un territoire d'échec et d'adjuration, un chemin de croix qui n'a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l'entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu'au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s'arrondir, l'horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l'avait tenu en haleine jusqu'au matin…
Elle se dit avec tristesse qu'à mesure qu'on vieillissait, on devenait de plus en plus pressé et que le temps s'écoulait de plus en plus vite, les mois se bousculant pour prendre la place du précédent et les années disparaissant du calendrier avant de sombrer dans le passé.
Le mieux serait que je me transforme en tablette de chocolat, là maintenant, le temps passerait plus vite et je m'inquiéterais moins dans mon papier aluminium.
Le pire dans tout ça, poursuivit le savant, c'est que l'imagination, source de toute créativité, est aussi détruite par le temps passé devant les écrans. Une étude canadienne a montré que des enfants vivant sans télévision parvenaient à inventer 40 % d'usages possibles en plus pour un objet que les enfants qui la regardent. D'une part, parce que la télé fait le récit à la place de l'enfant et, d'autre part, parce qu'elle le prive d'un temps de jeu dans la vie réelle. Des jeux qui le forceraient à s'adapter à des contraintes physiques très concrètes : lancer le ballon au bon endroit malgré le vent, fixer deux morceaux de bois ensemble sans outils, ou même tout simplement planifier la construction de son village de jouets. Cette expérience de la vraie vie est celle qui nous permet en tant qu'humains de développer nos capacités cognitives et motrices qui sont les socles de l'intelligence.
Elle a rompu bien plus vite qu'elle n'avait cédé.
On dit que le temps fait bien les choses. Qu’il atténue le chagrin et le transforme en souvenir. Pour le faire passer plus vite, je le remplis de routines, je le comble d’habitudes.
Voilà, je n'ai plus sommeil. Le sommeil n'a jamais vraiment envie de moi, il m'abandonne très vite, aux alentours de minuit, après m'avoir harcelé toute la soirée. Le sommeil est un monstre d'égoïsme qui n'en fait qu'à sa tête.
La vitesse, la réactivité au client et le service dépendent de plus en plus de l'exploitation de la connaissance. Les entreprises qui auront du succès au XXIe siècle seront celles qui sauront exploiter cette connaissance.
Pour la femme, l'amour est un système moral en soi. Elle est incapable de l'insérer, comme fait l'homme, dans un système plus vaste englobant les autres principes d'activité, l'honneur et l'ambition, par exemple.
Il n'y a rien de plus émouvant au monde que de parler avec gravité à un enfant.
Vous me direz que ce n'est pas très bien d'être l'amant de la femme de son ami. Oh! certes!
Mais comme c'est plus commode que d'être l'amant de la femme d'un inconnu! Et comme ça évite des dérangements!Existe-t-il pensée plus consolante que de savoir les proches défunts à vos côtés ? La mort perd en gravité et en fatalité. Et l'existence gagne en valeur et en sens. Il n'y a ni un avant ni un après, mais un tout.
La femme gelée (1981) de Annie Ernaux
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Les Rivières pourpres (1998) de Jean-Christophe Grangé
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Les confessions du monstre de Fanny Taillandier
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La part du fils (2019) de Jean-Luc Coatalem
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Ev Anckert, une passion parisienne de Louise Auger
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La ville des serpents d'eau (2012) de Brigitte Aubert
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Paix : Inspirations et paroles du Mahatma Gandhi de Mahatma Gandhi
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Paroles, Enfance (1948) de Jacques Prévert
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Le jour où il faudra payer (2000) de Jack Higgins
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Errance (2000) de Raymond Depardon
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Comprendre les États-Unis aujourd’hui, André Kaspi, éd. Perrin, 2008 de André Kaspi
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No et moi (2007) de Delphine de Vigan
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Jean Santeuil (1896-1904) de Marcel Proust
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L'Equation africaine (2011) de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra
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September (2004) de Rosamunde Pilcher
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Et si c'était vrai... (2000) de Marc Lévy
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Le dernier message (2021) de Nicolas Beuglet
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Pensées éparses d'un rabat joie (2014) de Abel Castel
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie (2018) de Virginie Grimaldi
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Boussole (2015) de Mathias Enard
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Interview Les Echos, Comment j'ai transformé IBM (1999) de Lou Gerstner
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La Femme maquillée (1932) de André Billy
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La ville dont le prince est un enfant (1951) de Henry de Montherlant
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Rose et Vert-Pomme (1894), Qui perd gagne de Alphonse Allais
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Le bal des folles (2019) de Victoria Mas
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