Citation est ce encore
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Une Sélection de 730 citations et proverbes sur le thème est ce encore.
730 citations
On peut peindre tout un visage (avec des traits) dans un espace qui n'est pas plus large qu'un ongle. Pour le décrire avec des phrases il faudrait une page entière et encore on ne parviendrait pas à en donner une idée exacte.
Ce n'est pas le tout de se lever le matin, encore faut-il arriver à l'heure.
Pour moi, je ne sais pas si j'ai réussi, mais quand je fais des vers, je songe toujours à dire ce qui ne s'est point encore dit dans notre langue.
Pour eux, la vie c’est le puits. Tu ne peux pas les tuer et ils t’achèveraient si tu t’élevais contre eux. Nous, nous ne sommes pas comme ça, nous avons besoin d’elle, de cette rage effrénée qui ne laisse aucun répit. Tes muscles s’agitent, toute ta peau papillonne, tu noircis de l’intérieur tandis qu’à l’extérieur ton corps rougeoie : elle fera de toi un homme meurtri à la quête désespérée de sa place dans le monde. Tu devras alors te chercher tous les motifs de haine, mépriser ce qui t’entoure et, plus important encore, te convaincre que cette rage est nécessaire
Ce qui donne le plus à penser est que nous ne pensons pas encore.
Etéocle : La discipline est la mère du succès qui sauve, femme.
Le choeur : C'est juste; mais le pouvoir des dieux est plus efficace encore.Que signifie Prométhée pour l'homme d'aujourd'hui ? On pourrait dire sans doute que ce révolté dressé contre les dieux est le modèle de l'homme contemporain et que cette protestation élevée, il y a des milliers d'années, dans les déserts de la Scythie, s'achève aujourd'hui dans une convulsion historique qui n'a pas son égale. Mais, en même temps, quelque chose nous dit que ce persécuté continue de l'être parmi nous et que nous sommes encore sourds au grand cri de la révolte humaine dont il donne le signal solitaire
Tout homme dont l'existence comporte quelque complication s'imagine volontiers qu'il est le seul qui soit obligé d'y faire face ; il devrait se dire que les autres ont les leurs, peut-être encore plus pénibles.
Je me souvins d'un matin où j'avais découvert un cocon dans l'écorce d'un arbre, au moment où le papillon brisait l'enveloppe et se préparait à sortir. J'attendis un long moment, mais il tardait beaucoup, et moi j'étais pressé. Énervé je me penchai et me mis à le réchauffer de mon haleine. Je le réchauffais, impatient, et le miracle commença à se derouler devant moi, à un rythme plus rapide que nature. L'enveloppe s'ouvrit, le papillon sortit en se traînant, et je n'oublierai jamais l'horreur que j'éprouvai alors: ses ailes n'étaient pas encore écloses et de tout son petit corps tremblant il s'efforçait de les déplier. Penché au-dessus de lui, je l'aidais de mon haleine. En vain. Une patiente maturation était nécessaire et le déroulement des ailes devait se faire lentement au soleil, maintenant il était trop tard. Mon souffle avait contraint le papillon à se montrer, tout froissé, avant terme. Il s'agita, désespéré, et, quelques secondes après, mourut dans la paume de ma main. Ce petit cadavre , je crois que c'est le plus grand poids que j'aie sur la conscience. Car, je le comprends bien aujourd'hui, c'est un péché mortel que de forcer les grandes lois. Nous ne devons pas nous presser, ne pas nous impatienter, suivre avec confiance le rythme éternel.
La chance, c'est comme la jeunesse. Chacun y a sa part. Certains la saisissent au vol, d'autres la laissent filer entre leurs doigts, et d'autres l'attendent encore alors qu'elle est loin derrière eux...
Je le sais: tu es seul et tu as soif, mais est-ce une raison pour boire à n'importe quelle coupe? Il est une chose plus importante encore que de te désaltérer, c'est de respecter ta soif.
Les autres voient notre présence, nos gestes, la façon dont les mots se forment sur nos lèvres ; seuls, nous voyons notre vie. Cela est étrange : nous la voyons, nous nous étonnons qu'elle soit ainsi, et nous ne pouvons la changer. Même lorsque nous la jugeons, nous lui appartenons encore ; notre approbation ou notre blâme en fait partie ; c'est toujours elle qui se reflète elle-même. Car il n'y a rien d'autre ; le monde, pour chacun de nous, n'existe que dans la mesure où il confine à notre vie.
Les intérêts de notre vie sont si multiples qu'il n'est pas rare que dans une même circonstance les jalons d'un bonheur qui n'existe pas encore soient posés à côté de l'aggravation d'un chagrin dont nous souffrons.
Les mères par leurs soins élémentaires fleurissent les abîmes. Si il y a encore des lions, des étoiles et des saints c'est parce qu'une femme épuisée pose un plat sur la table à midi.
Il me fallut encore un moment pour comprendre que mon histoire (malgré le silence glacial qui m'entourait) n'est pas du genre tragique, mais plutôt comique. Ce qui m'apporta une sorte de consolation.
Le soir, enfouie sous les couvertures, j’entends mon père hurler, traiter ma mère de « salope » ou de « pute », sans en comprendre la raison. À la moindre occasion, pour un détail, un regard, un simple mot « déplacé », sa jalousie explose. D’un instant à l’autre, les murs se mettent à trembler, la vaisselle vole, les portes claquent. D’une maniaquerie obsessionnelle, il ne tolère pas qu’on déplace un objet sans son accord. Un jour, il manque d’étrangler ma mère parce qu’elle a renversé un verre de vin sur une nappe blanche qu’il vient de lui offrir. Bientôt, la fréquence de ces scènes s’accélère. C’est une machine lancée dans une course folle, personne ne peut plus l’arrêter. Mes parents passent désormais des heures entières à s’envoyer à la figure les pires insultes. Jusqu’à l’heure tardive où ma mère vient se réfugier dans ma chambre pour y sangloter en silence, blottie contre moi, dans mon étroit lit d’enfant, avant de rejoindre, seule, le lit conjugal. Le lendemain, mon père dort une fois encore sur le canapé du salon.
Ce « résistant à l'absurde » est le personnage clef de la modernité : à la mi-hauteur de l'échelle sociale, entre les éboueurs agrippés à leur benne et l'élite planant sur ses strato-cumulus. Sans son endurance stoïque, le monde s'écroulerait — les maris quitteraient leurs épouses-ados et partiraient vers les pays du Sud, vers des corps généreux et halés, loin de ce quatre-quatre rempli d'instruments de torture pour « le royaume de la glisse ». Or, ils assument, sourient, vieillissent. La fréquence des suicides, dans la classe moyenne, relativement nantie, est assez logique : des années passées à obtenir des tonnes de diplômes, une tension inhumaine au travail, la peur d'une obsolescence professionnelle programmée et, en compensation — cette voiture, pareille à un corbillard, et cette femme-ado à la voix glaçante : « Tu as encore oublié la doudoune de Léo… »
Je refuse de restreindre ma réflexion et mes interrogations aux limites fixées par un parti. Ce qui m'importe, c'est le respect d'autrui, le souci de l'autre, tout ce qui contribue à l'optimisation des conditions d'édifications des personnes, y compris celles que je ne connais pas ou qui ne sont pas encore nées.
Ou bien, c'est la fusion avec le monde, ma disparition dans tout ce qui me touche, que je vois, et dans tout ce que je ne vois pas encore. Sans doute ne puis-je alors supporter de n'être qu'un seul moi, devant tous ces autres moi et d'être immobile malgré l'effervescence de mes sens, d'être immobile dans cet espace où l'on saute, s'élance, s'envole… Plutôt mourir (comme peut « mourir » un enfant) que de ne pas être multiple, voire multiple jusqu'à l'infini.
Avoir l'heure m'a toujours paru quelque chose de ridicule, de fondamentalement mensonger, peut-être parce qu'une nécessité interne que je n'ai moi même jamais réussi à comprendre m'a toujours fait regimbe contre le pouvoir du temps et me tenir à l'écart de ce que l'on a coutume d'appeler l'actualité, dans l'espoir que le temps ne passe pas, ne soit point révolu, que je puisse revenir en arrière et lui courir après, que là-bas tout soit alors comme avant ou plus précisément, que tous les moments existent simultanément, auquel cas rien de ce que raconte l'histoire ne serait vrai, rien de ce qui s'est produit ne s'est encore produit mais au contraire se produit juste à l'instant où nous le pensons, ce qui d'un autre côté œuvre naturellement sur la perspective désespérante d'une détresse perpétuelle et d'un tourment sans fin.
Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.
On perd ce qu'on aime. Et comme une fois ne suffit pas, il faut, tout au long de sa vie, le perdre encore et encore. Puisque la répétition est la seule pédagogie qui vaille. Faisant de l'existence comme une longue et terrible propédeutique au néant.
Le futur, c'est perdre ce qu'on a maintenant, et voir naître quelque chose que l'on n'a pas encore.
Une femme qui tombe, - comme un ivrogne - et qui se relève, ce n'est que pour tomber, tomber encore, d'un amant à un autre amant, un peu plus bas. A peine on citerait cette duègne de lettres qui n'en eut qu'un à ce qu'il semble, et duquel ses amis prétendent que c'était presque toujours le même.
Dans la retraite, le temps semble accélérer encore sa marche. Rien n'avertit de sa fuite; c'est une onde sans murmure, parce qu'elle coule sans obstacle.
Carnets tome 1, 28 janvier 1804 de Joseph Joubert
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Proverbe de Proverbes français
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Lettres, à Maucroix, 29 avril 1695 de Jean Racine
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Le Puits (2013) de Ivan Repila
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Etre et Temps (1927) de Martin Heidegger
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Les Sept contre Thèbes (467 av. J.-C.) de Eschyle
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Prométhée aux Enfers in L'été, 1946 de Albert Camus
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Anna Karénine (1873-1877) de Léon Tolstoï
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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Les Anges meurent de nos blessures (2013) de Mohammed Moulessehoul, dit Yasmina Khadra
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L'échelle de Jacob (1942) de Gustave Thibon
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Alexis ou le Traité du vain combat (1929) de Marguerite Yourcenar
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A la recherche du temps perdu (1918), Du côté de chez Swann de Marcel Proust
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La Grande Vie (2014) de Christian Bobin
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Risibles amours (1968) de Milan Kundera
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Le consentement (2020) de Vanessa Springora
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Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
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Un type bien ne fait pas ça... : morale, éthique et itinéraire personnel (2010) de Axel Kahn
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Coma de Pierre Guyotat
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Austerlitz (2001) de W. G. Sebald
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La Peau de chagrin (1831) de Honoré de Balzac
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Le Chat de Schrödinger (2013) de Philippe Forest
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Kyoko (1995) de Ryû Murakami
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Le carnet de monsieur du Paur, homme public de Paul-Jean Toulet
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Airelles de Sophie Swetchine
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