Boris Vian - Citations et Počmes Boris Vian

Citation de Boris Vian

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Liste de citations - Les citations de Boris Vian

Brusquement, la roue tourna de nouveau et ils se trouvčrent au milieu des mines de cuivres

L'Écume des jours - Boris Vian

- Oh ! Non ! Dit Chloé, et elle se mit ŕ tousser comme une étoffe de soie qui se déchire.

L'ecume des jours - Boris Vian

Il fit un grand pas pour éviter une raie du bord du trottoir qui paraissait dangereuse. — Si je peux faire vingt pas sans marcher dessus, dit Colin, je n'aurai pas de bouton sur le nez de demain... — Ca ne fait rien, dit-il, en écrasant de tout son poids la neuvičme raie, c'est idiot, ces trucs-lŕ. Je n'aurai pas de bouton quand męme.

L'ecume des jours, 1947 - Boris Vian

Le monde est aux mains d'une théorie de crapules qui veulent faire de nous des travailleurs, et des travailleurs spécialisés, encore : refusons… Sachons tout… Soyez un spécialiste de tout. L'avenir est ŕ Pic de la Mirandole.

Traité de civisme - Boris Vian

La politique est appelée ŕ disparaître en tant que méthode de résolution des problčmes de l'homme, et on arrivera ŕ l'éliminer au męme titre que la syphilis.

Traité de civisme - Boris Vian

Quelle mine de vieux souvenirs on a dans le crâne. J'ai ręvé d'un machin qui vous remettrait la mémoire ŕ zéro, comme un compteur de bagnole. Ŕ quoi ça me sert, tous ces souvenirs-lŕ ? C'est pas parce que je vais les mettre sur le papier que je ne les aurai plus, au contraire. Ça me fait suer de me dire que c'est lŕ dans un coin de mon ciboulot ; j'y pense jamais, mais c'est aussi une restriction mentale. On oublie pas comme ça, on n'oublie rien de ce qu'on veut oublier ; c'est le reste qu'on oublie.

Journal ŕ rebrousse-poil, 11 novembre 1951 - Boris Vian

Il me vient ŕ l'idée que c'est terrible mais je ne sais absolument pas comment je serai ce que je serai aprčs. Un vieux de quelle sorte. Et qu'au fond ça serait maintenant le moment merveilleux pour mourir si je croyais ŕ la littérature. Alors qu'est-ce que je fais, je meurs ou non ? (.

Journal ŕ rebrousse-poil, 10 février 1953 - Boris Vian

Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer ŕ la montagne La montagne ŕ la mer […] Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs.

Je voudrais pas crever - Boris Vian

Un homme digne de ce nom ne fuit jamais. Fuir, c'est bon pour un robinet.

Les Bâtisseurs d'empire - Boris Vian

Une sortie, c'est une entrée qu'on prend dans l'autre sens.

Traité de civisme - Boris Vian

– Comment ça ? – Je dois vous expliquer pourquoi je suis venu ici, dit Jacquemort. Je cherchais un coin tranquille pour une expérience. Voilŕ : représentez-vous le petit Jacquemort comme une capacité vide

L'arrache-coeur - Boris Vian

Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est beau, c'est ce qui compte avant tout, et seuls les travailleurs ont le droit ŕ tout.

L'Écume des jours - Boris Vian

Vous savez, dit Angel, en général, on ne sait rien. Et les gens qui devraient savoir, męme, c'est-ŕ-dire ceux qui savent manipuler les idées, les triturer, et les présenter de telle sorte qu'ils s'imaginent avoir une pensée originale ne renouvellent jamais leur fond de choses ŕ triturer, de sorte que leur mode d'expression est toujours de vingt ans en avance sur la matičre de cette expression. Il résulte de ceci qu'on ne peut rien apprendre avec eux parce qu'ils se contentent de mots.

L'automne a pekin (1956), boris vian, édition la pleiade Śuvres romanesques completes t1, 2010, deuxieme mouvement, vii, p. 654 - l'automne a pekin, 1947 - Boris Vian

Moi, j'allais ŕ l'office du dimanche comme Hansen, mais je crois qu'on ne peut pas rester lucide et croire en Dieu, et il fallait que je sois lucide.

J'irai cracher sur vos tombes - Boris Vian

Certains essaient d'écrire ce qui diffčre le plus de ce qu'ils connaissent.