Citation de Gustave Flaubert
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Liste de citations - Citations Gustave Flaubert - Page 46 sur un total de 50 pages.
Il fallait, comme pour beaucoup de choses de ce monde, se contenter de rester sur le seuil.
Lettre à Louis Bouilhet le 19 décembre 1850. - Gustave Flaubert
Il y a bien des chemins sans voyageur. Il y a encore plus de voyageurs qui n'ont pas leur sentier.
Lettre à Louise Colet le 30 janvier 1847. - Gustave Flaubert
Ce qui n'a pas de sens à un sens supérieur à ce qui en a.
Lettre à Alfred Le Poittevin juillet 1845. - Gustave Flaubert
C'est quelque chose, le rire : c'est le dédain et la compréhension mêlés, et en somme la plus haute manière de voir la vie.
Lettre à Louise Colet le 2 mars 1854. - Gustave Flaubert
Il ne faut rien regretter, car n'est-ce pas reconnaître qu'il y a au monde quelque chose de bon ?.
Lettre à Louis Bouilhet le 5 juillet 1854. - Gustave Flaubert
La médiocrité chérit la règle ; moi je la hais. Je me sens contre elle et contre toute restriction, corporation, caste, hiérarchie, niveau, troupeau, une exécration qui m'emplit l'âme, et c'est par ce côté-là peut-être que je comprends le martyre.
Lettre à Louise Colet 7 septembre 1853. - Gustave Flaubert
Tout n'est peut-être qu'une immense blague, j'en ai peur, et quand nous serons de l'autre côté de la page, nous serons peut-être fort étonnés d'apprendre que le mot du rébus était si simple.
Lettre à Louise Colet le 3 novembre 1851. - Gustave Flaubert
La conception du paradis est au fond plus infernale que celle de l'enfer. L'hypothèse d'une félicité parfaite est plus désespérante que celle d'un tourment sans relâche, puisque nous sommes destinés à n'y jamais atteindre.
Lettre à Louise Colet, le 21 mai 1853. - Gustave Flaubert
Demander des oranges aux pommiers est une maladie commune.
Lettre à Louise Colet le 24 avril 1852. - Gustave Flaubert
J'aime mieux le néant que le mal, et la poussière que la pourriture.
Lettre à Louise Colet le 28 décembre 1853 - Gustave Flaubert
Les momies qu'on a dans le coeur ne tombent jamais en poussière et, quand on penche la tête par le soupirail, on les voit en bas, qui vous regardent avec leurs yeux ouverts, immobiles.
Lettre à Louise Colet le 16 janvier 1852. - Gustave Flaubert
Il faut se placer au-dessus de tout, et placer son esprit au-dessus de soi-même, j'entends la liberté de l'idée, dont je déclare impie toute limite.
Lettre à Louise Colet le 27 mars 1852. - Gustave Flaubert
Nous dansons non pas sur un volcan, mais sur la planche d'une latrine qui m'a l'air passablement pourrie.
Lettre à Louis Bouilhet le 14 novembre 1850. - Gustave Flaubert
L'ignoble me plaît. C'est le sublime d'en bas. Quand il est vrai, il est aussi rare à trouver que celui d'en haut. Le cynisme est une merveilleuse chose, en cela qu'étant la charge du vice il en est en même temps le correctif et l'annihilation.
Lettre à Louise Colet le 4 septembre 1846. - Gustave Flaubert
La générosité à l'encontre des gredins est presque une indélicatesse à l'encontre du bien.
Lettre à Louise Colet le 26 septembre 1853 - Gustave Flaubert
Dans les grands vases, une goutte d'eau n'est rien. Et elle emplit les petites bouteilles.
Lettre à Louise Colet le 5 mars 1853 - Gustave Flaubert
Voir les choses en farce est le seul moyen de ne pas les voir en noir. Rions pour ne pas pleurer.
Lettre à Louise Colet le 22 juillet 1852. - Gustave Flaubert
Les estomacs qui trouvent en la ratatouille humaine leur assouvissance ne sont pas larges.
Lettre à Louise Colet le 1er juin 1853 - Gustave Flaubert
Il faut traiter les hommes comme des mastodontes et des crocodiles. Est-ce qu'on s'emporte à propos de la corne des uns et de la mâchoire des autres ? Montrez-les, empaillez les, focalisez les, voila tout ; mais les apprécier, non. Et qui êtes-vous donc vous-mêmes, petits crapauds ?.
Lettre à Louise Colet, le 31 mars 1853. - Gustave Flaubert
Un encrier pour beaucoup ne contient que quelques gouttes d'un liquide noir. Mais pour d'autres, c'est un océan, et moi je m'y noie. J'ai le vertige du papier blanc, et l'amas de mes plumes taillées sur ma table me semble parfois un buisson de formidables épines. J'ai déjà bien saigné sur ces petites broussailles-là.
Lettre à Louis de Cormenin le 14 mai 1857 - Gustave Flaubert
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