Citation mais


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Nous faisons, nous, une différence entre la chèvre et le mouton ; mais distinguons-nous une chèvre d'une chèvre, un mouton d'un mouton ? L'individualité des choses et des êtres nous échappe toutes les fois qu'il ne nous est pas matériellement utile de l'apercevoir.
Le rire - Henri Bergson




Le plus sûr des mutismes n'est pas de se taire, mais de parler.
Le Mythe de Sisyphe - Albert Camus




Celui qui aime la vie peut être tué ; celui qui aime la pureté peut être souillé ; celui qui aime la gloire peut être couvert d'ignominie ; celui qui aime la perfection peut la perdre. Mais si l'homme reste étranger à la vie, qu'est-ce qui peut le tuer ? s'il reste étranger à la pureté, qu'est-ce qui peut le souiller ? s'il reste étranger à la gloire, qu'est-ce qui peut le déshonorer ? s'il reste étranger à la perfection, qu'est-ce qui peut la lui faire perdre ? Celui qui comprend cela peut se jouer de la vie et de la mort.
Tao Te King - Livre de la voie et de la vertu - Lao-Tseu




Pour bien lire, il suffit de posséder la partie intellectuelle de l'art du comédien ; mais pour bien jouer, il faut être comédien de toute son âme et dans toute sa personne.
Le rire - Henri Bergson




On dit souvent que les Anglais ont développé des qualités de sang-froid et de réserve, une manière aussi d'envisager les événements de la vie - y compris les plus tragiques - avec humour. C'est assez vrai ; c'est complètement idiot de leur part. L'humour ne sauve pas ; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu'à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le coeur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le coeur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort.
Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq




C'est une chose curieuse, le désir de connaissance. .. Très peu de gens l'ont, vous savez, même parmi les chercheurs ; la plupart se contentent de faire carrière, ils bifurquent rapidement vers l'administratif ; pourtant, c'est terriblement important dans l'histoire de l'humanité. On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d'hommes - au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète - poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n'est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu'ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l'ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n'est capable de tenir face à l'évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l'Occident s'est intéressé au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu'il s'est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l'Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n'aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l'Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie. C'est une chose dont il faudra se souvenir, lorsqu'on voudra porter un jugement d'ensemble sur la civilisation occidentale.
Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq




L’Algérie n’est pas un tas de ruines et il est peu probable qu’elle le devienne. Mais avec ce qu’elle est déjà, on peut imaginer ce qu’elle pourrait être, avec de la volonté politique et un réel désir d’en faire autre chose qu’un gigantesque parking pour entreprises étrangères ou un entrepôt géant pour importateurs. Une ruine est d’abord une vision avant d’être un Etat.
Chawki Amari - El Watan, Point Zéro




N’est-ce pas là le secret des hommes à la guerre, qu’ils pissent et chient dans leur froc comme des enfants apeurés ? Nous avions tous, un jour ou l’autre, eu peur de mourir en mer, mais personne n’avait fait dans son froc parce que la tempête arrachait les mâts et le gréement ou parce qu’une simple vague brisait le bastingage et balayait le pont. C’était ça la différence. La mer respectait notre virilité. Pas les canons.
Nous, les noyés - Carsten Jensen




Quel bonheur de s'évader loin dans l'univers, quelque part où la vie se manifeste autrement qu'ici et n'a pas besoin de corps ! Mais malgré toutes ses fusées stupéfiantes, l'homme n'avancera jamais loin dans l'univers. La brièveté de sa vie fait du ciel un couvercle noir contre lequel il se fracassera toujours la tête puis retombera sur la terre.
L'ignorance - Milan Kundera




J'imagine l'émotion de deux êtres qui se revoient après des années. Jadis, ils se sont fréquentés et pensent donc être liés par la même expérience, par les mêmes souvenirs. Les mêmes souvenirs ? C'est là que le malentendu commence : ils n'ont pas les mêmes souvenirs ; tous deux gardent de leurs rencontres deux ou trois petites situations, mais chacun a les siennes ; leurs souvenirs ne se ressemblent pas ; ne se recoupent pas ; et même quantitativement, ils ne sont pas comparables : l'un se souvient de l'autre plus que celui-ci ne se souvient de lui.
L'ignorance - Milan Kundera




Mourir ; décider de mourir ; c'est beaucoup plus facile pour un adolescent que pour un adulte. Quoi ? La mort ne prive-t-elle pas l'adolescent d'une part d'avenir beaucoup plus grande ? Certes, mais pour un jeune, l'avenir est une chose lointaine, abstraite, irréelle, à laquelle il ne croit pas vraiment.
L'ignorance - Milan Kundera




C'est là la raison d'être de ce Journal. Afin de mieux évoquer l'image que je me fais d'une amie longuement attendue, je ne veux pas me limiter à de simples faits, comme le font tant d'autres, mais je désire que ce Journal personnifie l'Amie. Et cette amie s'appellera Kitty.
Journal - Anne Frank




Il y a plusieurs jours que je n'ai plus écrit ; il me fallait réfléchir une fois pour toutes à ce que signifie un Journal. C'est pour moi une sensation bien singulière que d'exprimer mes pensées, non seulement parce que je n'ai jamais écrit encore, mais parce qu'il me semble que, plus tard, ni moi, ni qui que ce soit d'autre ne s'intéresserait aux confidences d'une écolière de treize ans. Enfin, cela n'a aucune importance. J'ai envie d'écrire, et bien plus encore de sonder mon cœur à propos de toutes sortes de choses.
Journal Samedi 20 juin 1942. - Anne Frank




Je ne sais pas si l'amour rend aveugle mais j'ai pu croire que la solitude rend clairvoyant.
L'envie - Sophie Fontanel




Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde ; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer ; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine ? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves ! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.
« Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. I (« la perle au fond du précipice »), livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »), p. 181 - Victor Hugo




Ils cassent le monde - En petits morceaux - Ils cassent le monde - A coups de marteau - Mais ça m'est égal - Ça m'est bien égal - Il en reste assez pour moi - Il en reste assez - Il suffit que j'aime - Une plume bleue - Un chemin de sable - Un oiseau peureux - Il suffit que j'aime - Un brin d'herbe mince - Une goutte de rosée - Un grillon de bois.
Ils cassent le monde - Boris Vian




Cadet Rousselle a trois maisons, (bis) - Qui n’ont ni poutres, ni chevrons, (bis) - C’est pour loger les hirondelles.
Cadet Rousselle - Gaspard de Chenu




Cadet Rousselle a trois maisons, (bis) - Qui n’ont ni poutres, ni chevrons, (bis) - C’est pour loger les hirondelles, - Que direz-vous d’Cadet Roussel ? - Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment, - Cadet Roussel est bon enfant !.
Cadet Rousselle - Gaspard de Chenu




Je n’ai jamais su par la suite si c’était mon enfance ou les ragoûts que je ne parvenais pas à revivre mais plus jamais je n’ai dégusté aussi avidement – oxymore dont je suis le spécialiste – qu’à la table de ma grand-mère des patates gorgées de sauce, petites éponges délectables.
Une gourmandise (2000), Muriel Barbery, éd. Folio, 2002, p. 17 - Muriel Barbery




Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. C'est ce qui fait que je les aime tous et que tous m'effraient pareillement. Ils ont, les uns et les autres, franchi une frontière que je n'ai fait que contourner. C'est cette frontière franchie (la frontière au-delà de laquelle finit mon moi) qui m'attire. Et c'est de l'autre côté seulement que commence le mystère qu'interroge le roman. Le roman n'est pas une confession de l'auteur, mais une exploration de ce qu'est la vie humaine dans le piège qu'est devenu le monde.
L’Insoutenable légèreté de l’être - Milan Kundera



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