Citation tres
Sélection de 1348 citations sur le sujet tres
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Citations tres - Page 65 sur un total de 68 pages.
Le fait d'être à la fois arabe français et chrétien est une situation fort spécifique, très minoritaire, et pas toujours facile à assumer.
Les Identités meurtrières -
Amin Maalouf
Les mots qui définissent les sentiments sont très vagues il vaut mieux éviter leur emploi et s'en tenir à la description des objets, des êtres humains et de soi-même, c'est-à-dire à la description fidèle des faits.
Le grand cahier -
Agota Kristof
On dit souvent que les Anglais ont développé des qualités de sang-froid et de réserve, une manière aussi d'envisager les événements de la vie - y compris les plus tragiques - avec humour. C'est assez vrai ; c'est complètement idiot de leur part. L'humour ne sauve pas ; l'humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu'à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le coeur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d'humour qu'on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le coeur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n'y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n'y a plus que la mort.
Les Particules élémentaires -
Michel Houellebecq
C'est une chose curieuse, le désir de connaissance. .. Très peu de gens l'ont, vous savez, même parmi les chercheurs ; la plupart se contentent de faire carrière, ils bifurquent rapidement vers l'administratif ; pourtant, c'est terriblement important dans l'histoire de l'humanité. On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d'hommes - au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète - poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n'est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu'ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l'ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n'est capable de tenir face à l'évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l'Occident s'est intéressé au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu'il s'est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l'Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n'aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l'Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie. C'est une chose dont il faudra se souvenir, lorsqu'on voudra porter un jugement d'ensemble sur la civilisation occidentale.
Les Particules élémentaires -
Michel Houellebecq
La bourgeoisie n'a pas le droit de vivre ; l'art que la classe ouvrière ne comprend pas doit disparaître ; la science qui sert les intérêts de la bourgeoisie est sans valeur ; ceux qui l'enseignent, il faut les chasser de l'université ; il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Plus la phrase qu'il proférait était absurde, plus il en était fier, car seule une très grande intelligence est capable d'insuffler un sens logique aux idées insensées.
L'identité -
Milan Kundera
Cadet Rousselle a trois cheveux, (bis) - Deux pour la face, un pour la queue, (bis) - Et quand il va voir sa maîtresse, - Il les met tous les trois en tresse.
Cadet Roussel (par Pierre Pinceau) (1792), Gaspard de Chenu, éd. Clavreuil, 1945, p. 34 -
Gaspard de Chenu
Je couvais mon aigreur, mon envie, mes haines, je les soignais, je les sauvais de leurs blessures, je les dorlotais, je les promenais en badinant, dans le creux de mes bras, je les avais engendrées, nourries, éduquées, je les amusais et les entretenais, je les levais le matin sous leurs couvertures, dans leurs draps sales, et je les bordais le soir, très vicieuses et sanguines, échaudées, tellement échaudées, comme autant d’astronautes en partance pour la Lune : « bonne nuit. ».
Du temps qu'on existait -
Marien Defalvard
C'était un boulot à plein temps de vieillir. Et rien que pour empirer un peu chaque jour, ça coûtait très cher !.
La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 120 -
Benoîte Groult
Les paysages à vous couper le soufle sont très gênants pour la pensée. On est obligé de s'occuper d'eux, on n'ose pas s'asseoir dessus sans un minimum d'égards.
L'homme à l'envers, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2002, p. 159 -
Fred Vargas
La connaissance théorique est un trésor dont la pratique est la clé.
Gnomologia -
Thomas Fuller
Une existence humaine, même si elle dure très longtemps, n'a aucun sens si l'on n'a pas le sentiment de vivre.
Sommeil -
Haruki Murakami
Vous avez eu une vie. Il y a eu des moments où vous aviez une vie. Certes, vous ne vous en souvenez plus très bien ; mais des photographies l'attestent. Ceci se passait probablement à l'époque de votre adolescence, ou un peu après. Comme votre appétit de vie était grand alors ! L'existence vous apparaissait riche de possibilités inédites.
Extension du domaine de la lutte -
Michel Houellebecq
J'ai un amour fort pour la justice, pour l'engagement social. Mais je m'intègre très difficilement aux hommes et à leurs communautés. Je n'en éprouve pas le besoin parce que je suis profondément un solitaire.
Comment je vois le monde -
Albert Einstein
Les miroirs n'ont aucune importance quand on vit depuis très longtemps dans le regard amoureux d'un être que l'on connaît par cœur.
La grand-mère de Jade -
Frédérique Deghelt
Les miroirs n'ont aucune importance quand on vit depuis très longtemps dans le regard amoureux d'un être que l'on connaît par cœur. La perte, c'est d'être brutalement placé devant cette glace qu'on a ignorée et qui semble renvoyer cet oubli de soi. On se métamorphose alors en quelques minutes, tel le portrait de Dorian Gray quand il retrouve son âge réel. Le résultat n'est pas toujours aussi laid, mais il existe un regard soudain sans complaisance qu'on porte sur soi-même, et dans lequel l'absence de l'autre ride ce visage qu'on a décidé d'examiner à la loupe.
La grand-mère de Jade -
Frédérique Deghelt
Que l’homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent, qu’il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu’il s’étonne de ce que ce vaste tour sur lui-même n’est qu’une pointe très délicate à l’égard de celui que ces astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Les Pensées -
Pascal
La France est en déficit structurel de 6, 2% de son PIB. Elle n'a jamais plus connu d'équilibrage budgétaire depuis 1973. Notre dette publique se monte à 1 500 milliards d'euros, c'est à dire à 80% du PIB et montera à 100% du PIB d'ici 2013. Nous avons emprunté 239 milliards d'euros en 2010, dont 87 milliards ont servi à payer les intérêts de la dette passée, c'est à dire le budget total de l'enseignement scolaire, de la justice et du travail. A qui empruntons-nous ? Au trésor chinois, aux fond souverains des émirats du Golfe et autres créanciers de ces pays émergents. [. .] Qui paye, depuis vingt ans les salaires de nos instituteurs, de nos infirmières, et autres rouages essentiels du pays ? Personne d'autre que ces foutus Chinois, ces salauds d'Américains, ces fourmis de Coréens ou ces épais Nippons.
La chasse au Sarko -
André Bercoff
C'est ça le mouvement du monde ? Un décalage infime qui vient pourrir pour toujours la possibilité de la perfection ? Pourquoi est-ce que ça fait si mal quand le mouvement n'est pas synchrone ? Ce n'est pas très dur à deviner : toutes ces choses qui passent, que nous manquons d'un iota et qui sont ratées pour l'éternité. .. Toutes ces paroles que nous aurions dû dire, ces gestes que nous aurions dû faire, ces kairos fulgurants qui ont un jour surgi, qu'on n'a pas su saisir et qui se sont enfoncés pour toujours dans le néant. .. L'échec à un pouce près.
L'élégance du hérisson -
Muriel Barbery
Tout à coup, le coucou dans mon cœur se met à sonner, très fort, bien plus fort que lorsque je fais mes crises. Je sens mes engrenages tourner à toute vitesse, comme si j'avais avalé un hélicoptère. Le carillon me brise les tympans, je me bouche les oreilles et, bien sûr, c'est encore pire. Les aiguilles vont me trancher la gorge.
La Mécanique du coeur -
Mathias Malzieu
Un touriste, c'est très souvent un porte-feuille qui commente le peu qu'il voit d'un ton sans appel.
La belle amour humaine -
La belle amour humaine de Lyonel Trouillot
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