Citation treve


Sélection de 6 citations sur le sujet treve

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Citations treve




L'amitié et l'amour sont des trêves, plus ou moins longues, que nous accordent la Vie dans la guerre des tourments intérieurs.
Maximes d'aujourd'hui, édition daniel desbiens - isbn: 9780978227029 - Daniel Desbiens




Plus clairement que jamais, il voyait maintenant que l'art, toujours et sans trêve, a deux préoccupations. Il médite inlassablement sur la mort et par là, inlassablement, il crée la vie.
Le docteur jivago - Boris Pasternak




Il a usé le plaisir sans trêve, les voluptés faciles, l'excentricité superbe, l'orgie abracadabrantesque.
Les Vagabonds, Mario Proth - Mario Proth




TOURNEBOULE. - Mais Zeus, à votre compte, dis, au nom... de la Terre, l'Olympien, il n'est pas dieu ? SOCRATE. - Qui ça, Zeus ? Trêve de balivernes ! Il n'existe même pas, Zeus. TOURNEBOULE. - Qu'est-ce que tu dis ? Alors, qui c'est qui pleut ? Explique-moi un peu ça pour commencer !
Les nuées - Aristophane




Un faix de chaînes lui pesait au garrot, lui nouait aux jambes de traînantes étraves dans cette forêt où ils (l'homme et le chien) rôdaient sans trêve, aussitôt cachés qu'apparus, aussitôt revenus qu'en allés.
La derniere harde - Maurice Genevoix




Faut-il se tourmenter sans trêve ? L’homme est l’esclave du hasard ; il ne peut rien prévoir à coup sûr. Le mieux est de s’en remettre à la fortune le plus qu’on peut.
Oedipe roi de Sophocle - Sophocle




Rien ne se passe dans le cerveau, que la rouille progressive et l’usure des cellules. Mais dans l’esprit, des mondes qui échappent à toute classification, à toute dénomination, à toute assimilation, se forment, se brisent, s’unissent, se dissolvent et s’harmonisent sans trêve.
La Crucifixion en rose, tome 1 : Sexus de Henry Miller - Henry Miller




Oui, c’est bien vrai, la vie est un combat sans trêve, Un combat inégal contre un lutteur caché Qui d’aucun de nos coups ne peut être touché ; Et dans nos cœurs criblés, comme dans une cible, Tremblent les traits lancés par l’archer invisible. Nous sommes condamnés, nous devons tous périr ; Naître, c’est seulement commencer à mourir.
L'horloge - Théophile Gautier




La morale capitaliste, piteuse parodie de la morale chrétienne, frappe d'anathème la chair du travailleur ; elle prend pour idéal de réduire le producteur au plus petit minimum de besoins, de supprimer ses joies et ses passions et de le condamner au rôle de machine délivrant du travail sans trêve ni merci.
Le Droit à la paresse, Paul Lafargue, éd. Oriol, 1883, Avant-propos, p. V - Paul Lafargue




Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve… De poésie ou de vertu, à votre guise.
Les Fleurs du mal - Charles Baudelaire




Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un « fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore.
L’étranger - Camus




« Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève. » Oui, c’est bien vrai, la vie est un combat sans trêve, Un combat inégal contre un lutteur caché, Qui d’aucun de nos coups ne peut être touché, Et dans nos cœurs criblés, comme dans une cible, Tremblent les traits lancés par l’archer invisible.
L'horloge - Théophile Gautier




Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve, - C'est l'effort inouï, le combat non pareil, - C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève - Lentement, lentement, l'œuvre, ainsi qu'un soleil !.
Poèmes saturniens : Épilogue - Verlaine




J'ai l'amour à fleur de coeur. Qui me fait souffrir sans trêve. Lorsque tu rêves. Paisiblement Toi mon tourment. Toi ma douleur.
Chanson : L'amour à fleur de cœur - Aznavour




Or, le même mystère qui dérobe souvent aux yeux la cause des catastrophes, quand il s'agit de l'amour, entoure tout aussi fréquemment la soudaineté de certaines solutions heureuses. Solutions heureuses ou du moins qui paraissent l'être, car il n'y en a guère qui le soient réellement quand il s'agit d'un sentiment d'une telle sorte que toute satisfaction qu'on lui donne ne fait généralement que déplacer la douleur. Parfois pourtant une trêve est accordée et l'on a pendant quelque temps l'illusion d'être guéri.
A l'ombre des jeunes filles en fleurs - Marcel Proust




Hélas ! en opposant. Mon bonheur à venir à mon bonheur présent. Elle songeait ainsi sans sommeil et sans trêve.
Les Rayons et les ombres - Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813 - Victor Hugo




Je compterai toujours, pour ma part, au nombre des heures les plus douces, les plus heureuses de ma vie, celles où j'ai pu saisir dans l'espace et étudier sans trêve quelques-uns de ces êtres géométriques qui flottent en quelque sorte autour de nous.
- Gaston Darboux




Une paix honteuse n'est qu'une trompeuse trêve; elle ne satisfait jamais pleinement le vainqueur, et le vaincu ne peut la supporter. tout peuple humilié doit se venger ou être détruit. les paix honteuses ne sont jamais longues. les seules paix un peu durables sont les paix modérées,
Pensées, maximes, réflexions extraites de ses ouvrages - Alexis Eymery - Publié en 1823 - Louis-Philippe de Ségur



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