Citation visuel
Sélection de 1 citations sur le sujet visuel
- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe visuel issus de livres, discours ou entretiens.1
Citations visuel
La puissance télévisuelle est vocale, au moins autant que la radiophonie. On soupçonne beaucoup moins naturellement la recomposition artificielle et synthétique d’une voix que celle d’une image. On sait qu’il y a des voix synthétiques, mais on ne soupçonnera pas une voix aussi facilement, aussi spontanément, qu’on soupçonnerait des images. Cela tient donc à la valeur de présence réelle dont nous affecte la spectralité de la voix reroduite – à un degré et selon une structure que la virtualité visuelle n’atteindra jamais. C’est que l’auto-affection phénoménale nous renvoie à une proximité vivante, à la source émettrice, productrice, ce que ne fait pas la caméra qui capte une image.
Surtout pas de journalistes ! -
Jacques Derrida
La musique ne se limite pas à l'univers des sons. Le monde visuel a aussi sa propre musique.
Oskar Fischinger,1951 -
Oskar Fischinger
Rétrospectivement, le 11 Septembre apparaît comme un spectacle de mort et de destruction réalisé pour la télévision, dans lequel toute vraisemblance a été sacrifiée au profit de l'effet visuel.
La terreur fabriquée, made in usa (2006), webster g. tarpley (trad. tatiana pruzan et benoît kremer), éd. demi-lune, coll. résistances, 2006, p. 405
-
Webster G. Tarpley
Lumière, éclairage, ombres, reflets, couleur, tous ces objets de la recherche ne sont pas tout à fait des êtres réels : ils n'ont comme les fantômes, d'existence que visuelle.
L'oeil et l'esprit -
Maurice Merleau-Ponty
Nous avons la tête trop pleine de nos premières impressions visuelles ; voyager, être à l'étranger, très loin de chez soi, [. .. ] c'est comme assister à un film. Ça se fait en silence. Nous absorbons.
Maman-Paris, Maman-la-France -
Claude Jasmin
Si le cinéma muet nous a apporté des grands tempéraments visuels- Murnau, Eisenstein, Dreyer, Hitchcock – le cinéma parlant n'en a amené qu'un seul. Un seul cinéaste dont le style est immédiatement reconnaissable sur trois minutes de film, et son nom est Orson Welles.
Orson Welles, Alain Bergala, Jean Narboni, Claudine Paquot, éd. Cahiers du cinéma, 1986, p. Dos de couverture -
François Truffaut
Il y a une évidence du parfum qui est plus convaincante que les mots, que l'apparence visuelle, que le sentiment et que la volonté. L'évidence du parfum possède une conviction irrésistible, elle pénètre en nous comme dans nos poumons l'air que nous respirons, elle nous emplit, nous remplit complètement, il n'y a pas moyen de se défendre contre elle.
Le Parfum -
Patrick Süskind
On a dit que le silence était une force ; dans tout un autre sens, il en est une terrible à la disposition de ceux qui sont aimés. Elle accroît l'anxiété de qui attend. Rien n'invite tant à se rapprocher d'un être que ce qui en sépare, et quelle plus infranchissable barrière que le silence ? On a dit aussi que le silence était un supplice, et capable de rendre fou celui qui y était astreint dans les prisons. Mais quel supplice - plus grand que de garder le silence - de l'endurer de ce qu'on aime ! Robert se disait : « Que fait-elle donc pour qu'elle se taise ainsi ? Sans doute, elle me trompe avec d'autres ? » Il se disait encore : « qu'ai-je donc fait pour qu'elle se taise ainsi ? Elle me hait peut-être, et pour toujours. » Et il s'accusait. Ainsi le silence le rendait fou, en effet, par la jalousie et par le remords. D'ailleurs, plus cruel que celui des prisons, ce silence-là est prison lui-même. Une clôture immatérielle, sans doute, mais impénétrable, cette tranche interposée d'atmosphère vide, mais que les rayons visuels de l'abandonné ne peuvent traverser. Est-il un plus terrible éclairage que le silence, qui ne nous montre pas une absente, mais mille, et chacune se livrant à quelque autre trahison ? Parfois, dans une brusque détente, ce silence, Robert croyait qu'il allait cesser à l'instant, que la lettre attendue allait venir. Il la voyait, elle arrivait, il épiait chaque bruit, il était déjà désaltéré, il murmurait : « La lettre ! La lettre ! » Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin.
Le côté de Guermantes, tome I -
Valentin Louis Georges Eugène Marcel Proust
La lecture mentale ouvre en nous un « volume » dans lequel ce n’est pas seulement l’espace vocal qui est retroussé mais aussi l’autre et son semblable : l’espace visuel. Tout ce qui est mental est intérieurement volumineux et possède des qualités identiques à celles dont se trouve pourvu l’espace externe par les projections de la voix et celles de la vue.
Les Ecritures croisées d’Anne Slacik, Catalogue Carré d’Art Bibliothèque–ville de Nîmes, 2000, p. 16 [ISBN 2-9509402-7-7]. -
Bernard Noël
1
Contribuer

- Vacance - Vache - Vacuite - Vaincre - Valeur - Vanité - Vanter - Vendre - Vengeance - Verbe - Verge - Verite - Vertu - Vetement - Vice - Victoire - Vie - Vieillard - Vieillesse - Vieillir - Vierge - Vieux - Ville - Vin - Violence - Visage - Visite - Vitesse - Vivre - Voeux - Voisinage - Voiture - Voleur - Volonté - Vouloir - Volupté - Vote - Voyage - Voyager
Etendez votre recherche :
Citation visuel Phrases sur visuel Poèmes visuel Proverbes visuel
