Citations sur phedre v 6

À quels mortels regrets ma vie est réservée !

Il ouvre un oeil mourant qu'il referme soudain

Le flot qui l'apporta recule épouvanté

Indomptable taureau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux

Ismène tout en pleurs La rappelle à la vie, ou plutôt aux douleurs

Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence autour de lui rangés

Leur fougue impétueuse [de chevaux ayant le mors aux dents] enfin se ralentit

L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux Parmi des flots d'écume un monstre furieux

Il ouvre un oeil mourant qu'il referme soudain

Elle voit (quel objet pour les yeux d'une amante !) Hippolyte étendu sans forme et sans couleur

Mais d'où naissent les pleurs que je te vois répandre ?

L'essieu crie et se rompt

Le flot qui l'apporta recule épouvanté

Cependant sur le dos de la plaine liquide....

Il ouvre un oeil mourant qu'il referme soudain

[Des coursiers] L'oeil morne maintenant, et la tête baissée

Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide

Son front large est armé de cornes menaçantes

Un corps défiguré.... Et que méconnaîtrait l'oeil même de son père

Et moi je suis venu, détestant la lumière, .... Et m'acquitter, seigneur, du malheureux emploi Dont son coeur expirant s'est reposé sur moi

Ses longs mugissements font trembler le rivage

Ils [les chevaux d'Hippolyte] s'arrêtent non loin de ces tombeaux antiques....

Un dard lancé d'une main sûre

Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots

Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes