Citations sur ib. iii 1

La ligue se romprait....

Quand vous lisez si souvent dans leurs écrits [des prophètes] que les rois entreront en foule dans l'Église.... comme les rois vos ancêtres [le Dauphin fils de Louis XIV] se sont signalés plus que tous les autres en protégeant et en étendant l'Église de Dieu, je ne craindrai point de vous assurer que c'est eux qui de tous les rois sont prédits le plus clairement dans ces illustres prophéties

Je me vois dans l'estime autant qu'on y peut être, Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître ; Je crois qu'avec cela, mon cher marquis, je croi Qu'on peut par tout pays être content de soi

Mais encore faut-il croire quelque chose dans le monde ; qu'est-ce que vous croyez ?

Ce courroux enflammé

Un roi qui naguère, avec quelque apparence, De l'aurore au couchant portait son espérance

Lassé de ses trompeurs attraits, Au lieu de l'enlever, fuyez-la pour jamais

Le cruel ne la prend que pour me l'arracher

Comme arbre novellement plantée les fault appuyer

Ils s'estiment heureux alors qu'on les déplore

Et c'est pour l'acquérir [Émilie] qu'il nous fait conspirer

Depuis assez longtemps je tâche à le comprendre

L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît elle-même passager

Et l'on m'a vu pousser dans le monde une affaire D'une assez vigoureuse et gaillarde manière

Tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés

Ah ! de ces dons heureux les mains qui l'ont orné [un homme heureusement doué] à des tourments sans fin ne l'ont pas condamné

Pour les Romains tes lâches complaisances N'étaient pas à mes yeux d'assez noires offenses

Faire droict à un chascun

Je me sens en humeur de disputer contre vous

Comme personne saulvée de longue et forte maladie, et venant à convalescence, les fault choyer, restaurer

Son coeur entre l'amour et le dépit confus

Et confondant ces mots de trésor et d'époux, Je crus les bien entendre, expliquant tout de vous

Les compagnons de la Matte [les filous]

La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse

De choses mal acquises le tiers hoir ne jouira