Citations sur Ép. i

Mais, de retour enfin, que prétendez-vous faire. - Alors, cher Cinéas, victorieux, contents, Nous pourrons rire à l'aise, et prendre du bon temps. - Eh ! seigneur, dès ce jour, sans sortir de l'Épire, Du matin jusqu'au soir qui vous défend de rire ?

Tel fut cet empereur.... Qu'on n'alla jamais voir sans revenir heureux

Sans le secours des vers, leurs noms [des anciens héros] tant publiés Seraient depuis mille ans avec eux oubliés

Ouvre tes yeux cillés, et vois de quelle sorte, D'ardeur précipité, la rage te transporte

Son cerveau.... Ainsi comme son sang, d'horreur se va troublant

Ovide, ah ! qu'à mes yeux ton infortune est grande ! Non pour n'avoir pu faire aux tyrans irrités Agréer de tes vers les lâches faussetés

Une nymphe fuyante Qui, réduite aux abois....

Après avoir.... mis à l'abandon ton pays désolé

Aux rebelles vaincus il usait de douceur

Boileau.... Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A pourtant de ce roi parlé comme l'histoire

La nymphe s'élevant dans le vague des cieux

J'entends déjà frémir les deux mers étonnées De voir leurs flots unis au pied des Pyrénées

Et nos voisins frustrés de ces tributs serviles Que payait à leur art le luxe de nos villes

Mais à l'ambition d'opposer la prudence, C'est aux prélats de cour prêcher la résidence

Le soldat, dans la paix, sage et laborieux, Nos artisans grossiers rendus industrieux

Je peindrai les plaisirs en foule renaissants

Mais où cherché-je ailleurs ce qu'on trouve chez nous ? Grand roi, sans recourir aux histoires antiques....

Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages

L'aurore aux cheveux d'or, au visage de roses, Déjà comme à demi découvrait toutes choses

Pour moi, loin des combats, sur un ton moins terrible, Je dirai les exploits de ton règne paisible

Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages

Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur

Et le ciel.... Blanchissait de clairté les peuples d'Orient

Deçà, delà luttait mainte troupe rangée ; Mainte grande cité gémissait affligée

Ouvre tes yeux cillés, et vois de quelle sorte D'ardeur précipité la rage te transporte