Citations sur iphig. iv 4

Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie

Je vous sacrifiais mon rang, ma sûreté

C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom [de père] remercier les dieux

Ne vous assurez point sur ma faible puissance

.... Ce héros Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire

Je verrai les chemins encor tout parfumés Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés !

Un prêtre, environné d'une foule cruelle.... Dans son coeur palpitant [d'Iphigénie] consultera les dieux

Venez, venez, ma fille, on n'attend plus que vous ; Venez remercier un père qui vous aime, Et qui veut à l'autel vous conduire lui-même

Cette Hélène qui trouble et l'Europe et l'Asie

Ils [les dieux] ont trompé les soins d'un père infortuné Qui protégeait en vain ce qu'ils ont condamné

Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente

L'orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre

Un prêtre.... Portera sur ma fille une main criminelle, Déchirera son sein, et, d'un oeil curieux, Dans son coeur palpitant consultera les dieux !

Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus ? Quel débris parle ici de votre résistance ?

Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre

Et loin de repousser le coup qu'on vous prépare, Vous voulez vous en faire un mérite barbare

Et vous, rentrez, ma fille ; et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois

Où sont-ils ces combats que vous avez rendus ?

Venez remercier un père qui vous aime

Laissez à Ménélas racheter d'un tel prix La coupable moitié, dont il est trop épris

Fille d'Agamemnon, c'est mol qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père

Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente

Fille d'Agamemnon, c'est moi qui la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père

Montrez en expirant de qui vous êtes née

Cette soif de régner que rien ne peut éteindre