Citations sur fabl. viii 14

Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au prince

Le monarque lui dit : Chétif hôte des bois, Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix !

Je définis la cour un pays où les gens.... Sont ce qu'il plaît au prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître

Le prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna

Il [le lion] fit avertir sa province Que les obsèques se feraient En tel jour, en tel lieu ; ses prévôts y seraient Pour régler la cérémonie Et pour placer la compagnie

....Garde que ce convoi, Quand je vais chez les dieux, ne t'oblige à des larmes

Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître

La colère du roi, comme dit Salomon, Est terrible, et surtout celle du roi lion

Votre digne moitié, couchée entre des fleurs, Tout près d'ici m'est apparrue

Amusez les rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges

Vengez la reine, immolez tous Ce traître à ses augustes mânes

Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au maître

Amusez les rois par des songes.... Ils goberont l'appât, vous serez leur ami

Tu ris ! tu ne suis pas ces gémissantes voix !

Flattez-les [les rois], payez-les d'agréables mensonges

Le cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? Cette mort le vengeait ; la reine avait jadis Étranglé sa femme et son fils