Citations sur eut-il

Si n'y en eut-il pas un à qui les paroles de Marcellus ne cuisissent plus que ses propres bleceures

Du premier des Césars on vante les exploits ; Mais, dans quel tribunal, jugé suivant les lois, Eût-il pu disculper son injuste manie ?

Y eut-il jamais peuple plus orgueilleux que les Romains, ni qui eût un plus grand mépris pour tous les autres peuples du monde ?

Jamais monarque eut-il de plus grandes entreprises à conduire que l'incomparable saint Louis, et néanmoins jamais homme fut-il plus appliqué et plus fidèle aux exercices de la religion ?

Ce singe eût-il été encore plus ressemblant à l'homme, les anciens auraient eu raison de ne le regarder que comme un homoncule, un nain manqué, un pygmée capable tout au plus de combattre avec les grues

À peine eut-il dit ces paroles entremêlées de soupirs

À peine eut-il parlé [le lièvre qui fait le brave] qu'il entendit un petit tournebroche d'un fermier voisin, qui glapissait dans les buissons

Y eut-il jamais homme plus sage et plus prévoyant, qui conduisît une guerre avec plus d'ordre et de jugement.... qui fût plus agissant et plus retenu... ?

Y eut-il jamais un esprit plus facile, plus accommodant

N'y eut-il dans l'astronomie d'autre utilité que celle qui se tire des satellites de Jupiter [pour la connaissance des longitudes], elle justifierait suffisamment ces calculs immenses, ces observations si assidues et si scrupuleuses, ce grand appareil d'instruments travaillés avec tant de soin, ce bâtiment superbe uniquement élevé pour l'usage de cette science

Ainsi leur eut-il en convent par sa creance, de quoi il chancela et detria puis assez....

Quelle convenance y eut-il entre l'offrande et celui qui la recevait ?

Le cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire ? Cette mort le vengeait ; la reine avait jadis Étranglé sa femme et son fils

Quand dans le même endroit on frappe fort, longtemps, Le livre alors s'échauffe, eût-il cent cinquante ans ; L'impression macule en différentes places

Dans le Ve siècle avant l'ère chrétienne, un Phidias, eût-il été un disciple d'Anaxagore, trouvait hors de lui et en lui-même assez de croyances de toute nature, pour donner à ces personnifications des forces naturelles [les dieux du polythéisme] un corps où resplendît l'humanité et où transparût l'Olympe

S'il avoit eu peu de pitié des tripes et de la langue de boeuf. encore en eut-il moins de ce beau boeuf entrelardé

À peine le ciel eut-il lancé dessus quelques traits de lumière, qu'on le vit [le feu sacré] se rallumer à l'instant, et offrir aux yeux le spectacle presque d'un grand incendie

Encore eût-il fallu qu'il [le bourreau] eût été ivre de brandevin

À peine Leibnitz eut-il proposé son système rédigé depuis dans la Théodicée, que mille voix crièrent qu'il introduisait le fatalisme, renversait la créance de la chute de l'homme, qu'il détruisait les fondements de la religion chrétienne

Souvent je bâille au tragique bourgeois, Aux vains efforts d'un auteur amphibie Qui défigure et qui brave à la fois Dans son jargon Melpomène et Thalie.... Fus-tu joué ? ton drame hétéroclite Eut-il l'honneur d'un peu de réussite ?