Citations sur ath. ii 7

Mais nous nous reverrons ; adieu, je sors contente

Tout profane exercice est banni de son temple

Pourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ?

Je vois l'ordre pompeux de ses cérémonies [de Jéhovah]

Dans un âge si tendre Quel éclaircissement en pouvez-vous attendre ?

Ce temple est mon pays, je n'en connais point d'autre

Je suis, dit-on, un orphelin.... Et qui de mes parents n'eus jamais connaissance

Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire

J'ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre

La splendeur de son sort doit hâter sa ruine

Dans le vulgaire obscur si le sort l'eût placé....

Voilà comme, infectant cette simple jeunesse, Vous employez tous deux le calme où je vous laisse

Cet âge est innocent : son ingénuité N'altère point encor la simple vérité

Tout vous a réussi ; que Dieu voie et nous juge

Pourquoi vous pressez-vous de répondre pour lui ?

J'aurais vu massacrer et mon père et mon frère.... Et moi.... Je n'aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage !

Je n'aurais pas du moins à cette aveugle rage Rendu meurtre pour meurtre, outrage pour outrage ?

....Je suis, dit-on, un orphelin, Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n'eus jamais connaissance

J'entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois l'ordre pompeux de ses cérémonies

Enfin, Éliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point sans doute un enfant ordinaire

Tous les jours je l'invoque [le Seigneur] ; et d'un soin paternel Il me nourrit des dons offerts sur son autel

Laissez-le s'expliquer sur tout ce qui le touche

Moi, des bienfaits de Dieu je perdrais la mémoire

Vous voyez, je suis reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier [de servir dans le temple à Jérusalem]

Sa mémoire est fidèle ; et, dans tout ce qu'il dit, De vous et de Joad je reconnais l'esprit