Citations sur ath. ii 5

Un songe, me devrais-je inquiéter d'un songe ? Entretient dans mon coeur un chagrin qui le ronge

Un jeune enfant couvert d'une robe éclatante

C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit

J'ai cru que des présents calmeraient son courroux [de Dieu]

Sur d'éclatants succès ma puissance établie

Pontife de Baal, excusez ma faiblesse

C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit : Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée

De ce temple profane osez-vous approcher ?

J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier

Sa vue a ranimé mes esprits abattus

Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté

Je l'évite partout [un songe], partout il me poursuit

Le Syrien me traite et de reine et de soeur

À d'illustres parents s'il doit son origine, La splendeur de son sort doit hâter sa ruine

J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier

Ce songe, ce rapport, tout me semble effroyable

Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie

Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi ; Je te plains de tomber dans ses mains redoutables

Le Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond, Ni l'altier Philistin, par d'éternels ravages, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages

Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé

Cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage

Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée.... Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage

À d'illustres parents s'il [un enfant] doit son origine

Enfin de ma maison le perfide oppresseur, Jéhu, le fier Jéhu tremble dans Samarie

C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit ; Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée