Citations sur sat. vii

Je ne puis pour louer rencontrer une rime ; Dès que j'y veux rêver, ma veine est aux abois

Relèvera sa grâce avec des artifices

En vain je veux au moins faire grâce à quelqu'un [des mauvais auteurs] ; Ma plume aurait regret d'en épargner aucun

On ne voit point mes vers, à l'envi de Montreuil, Grossir impunément les feuillets d'un recueil

Finissons ; mais demain, Muse, à recommencer

Un discours trop sincère aisément nous outrage

Ha ! que c'est chose belle et fort bien ordonnée Dormir dedans un lit la grasse matinée !

Naufrage s'est dit pour naufragé : Je semble dépiter [braver], naufrage audacieux, L'infortune....

Tout ce qui s'offre à moi passe par l'étamine

Un discours trop sincère aisément nous outrage

Comme à mon confesseur, vous ouvrant ma pensée

Ainsi de toute femme.... Soit parfaite en beauté, ou soit mal composée De moeurs ou de façons, quelque chose m'en plaît

Elle aura quelque trait qui, de mes sens vainqueur, Me passant par les yeux, me blessera le coeur

Nature qui sert un chacun à sa mode

Un discours trop sincère aisément nous outrage ; Chacun dans ce miroir pense voir son image

Muse, changeons de style, et quittons la satire ; C'est un méchant métier que celui de médire

Et fût-il de métail ou de bronze ou de roc

Pauvre esprit, dira-t-on, que je plains ta folie ! Modère ces bouillons de ta mélancolie

Le mal qu'on dit d'autrui ne produit que du mal

Et dès qu'un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n'ai pas de repos qu'il ne soit en écrit

Quand Juvénal.... Gourmandait en courroux tout le peuple latin

Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers

Ou bien quand Juvénal de sa mordante plume Gourmandait en courroux tout le peuple latin

Dût ma muse par là choquer tout l'univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers

J'ai beau frotter mon front, j'ai beau mordre mes doigts