Citations sur athal. ii 5

Est-ce aux rois à garder cette lente justice ?... N'allons point les gêner d'un soin embarrassant

Est-ce aux rois à garder cette lente justice ?

Que ne peut la frayeur sur l'esprit des mortels ?

Vous m'avez commandé de vous parler sans feinte

Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris et traînés dans la fange

Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire

Et vous qui lui devez [au malheureux] des entrailles de père

De quel crime un enfant peut-il être coupable ?

Je puis, quand je voudrai, parler en souveraine

N'allons point les gêner [les rois] d'un soin embarrassant

Vous savez pour Joad mes égards, mes mesures

Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable

Quel trouble vous agite et quel effroi vous glace ?

Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux

Le Jourdain ne voit plus l'Arabe vagabond, Comme au temps de vos rois, désoler ses rivages

Leur sûreté [des rois] souvent dépend d'un prompt supplice

Sa démarche, ses yeux et tous ses traits enfin

Son ombre vers mon lit a paru se baisser