Citations sur Ém. iv

Cette méthode ruine le tempérament

Le ridicule n'est, à ses yeux, que la raison des sots ; et rien ne rend plus insensible à la raillerie que d'être au-dessus de l'opinion

Ce rêveur poursuit toujours sa chimère ; en nous donnant un élève de sa façon, il ne le forme pas seulement, il le crée

Considérez aussi que, bornés par nos facultés aux choses sensibles, nous n'offrons presque aucune prise aux notions abstraites de la philosophie et aux idées purement intellectuelles

Il parle ordinairement au propre et seulement pour être entendu

Je ne vous propose point le sentiment d'un autre ou le mien pour règle, je vous l'offre à examiner

Le pédant et l'instituteur disent à peu près les mêmes choses ; mais le premier les dit à tout propos, le second ne les dit que quand il est sûr de leur effet

S'il passait près de nous quelque paysan retournant au travail, ses outils sur l'épaule, je lui réjouirais le coeur par quelques bons propos

Je prie ces juges si prompts à la censure, de considérer que ce qu'ils disent là, je le sais tout aussi bien qu'eux

Ne le promenez point dans les cercles, dans les brillantes assemblées

Supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout

Concevoir la matière productrice du mouvement, c'est clairement concevoir un effet sans cause

Rien n'est plus insipide que les primeurs

Sa manière de se présenter n'est ni modeste, ni vaine

Ne parlez jamais raison aux jeunes gens, même en âge de raison, que vous ne les ayez premièrement mis en état de l'entendre

Les instructions de la nature sont tardives et lentes ; celles des hommes sont presque toujours prématurées

Lecteurs, ne craignez pas de moi des précautions indignes d'un ami de la vérité

Du souhait à la supposition, le trajet est facile

Qui ne sait pas supporter un peu de souffrance doit s'attendre à beaucoup souffrir

Qui concentre les voeux dans l'étroite borne des possibles

Il est ferme et non suffisant, ses manières sont libres et non dédaigneuses

Un polisson de collége lisant le 4e livre de l'Énéide

Mon bon ami, je ne trouve rien de si beau que d'être curé ; un bon curé est un ministre de bonté, comme un bon magistrat est un ministre de justice

Si j'avais quelque pauvre cure de bonnes gens à desservir

Ne confondons point le cérémonial de la religion ; le culte que Dieu demande est celui du coeur, et celui-là, quand il est sincère, est toujours uniforme