Citations sur georg. iii

Alors, battant ses flancs, la lionne inhumaine Quitte ses lionceaux et rôde dans la plaine

Aux rives du Silare, où des forêts d'yeuses Prolongent dans les champs leurs ombres ténébreuses

On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler

Quelquefois dans la crèche une affreuse vipère Loin du jour importun a choisi son repaire

Et d'une horrible toux les accès violents Étouffent l'animal qui s'engraisse de glands

De ses naseaux brûlants il [le cheval] respire la guerre

L'étalon généreux a le port plein d'audace ; Sur ses jarrets pliants se balance avec grâce ; Aucun bruit ne l'émeut ; le premier du troupeau, Il fend l'onde écumante, affronte un pont nouveau