Citations sur rodog. ii 3

Point d'aîné, point de roi, qu'en m'apportant sa tête

Jusques ici, madame, aucun ne met en doute Les longs et grands travaux que notre amour vous coûte

En lui Votre trône tombant trouverait un appui

Quand Tryphon me donna de si rudes alarmes

Mais, comme vous aviez votre part aux offenses, Je vous ai réservé votre part aux vengeances

Sur les noires couleurs d'un si triste tableau Il faut passer l'éponge ou tirer le rideau

Il peut vous souvenir quelles furent mes larmes, Quand Tryphon me donna de si rudes alarmes

Aussi bien en un seul voici des maux sans nombre

Ainsi vous me rendrez l'innocence et l'estime, Lorsque vous punirez la cause de mon crime

J'étais lasse d'un trône où d'éternels malheurs Me comblaient chaque jour de nouvelles douleurs

Elle passe à vos yeux pour la même infamie [l'infamie même]

Et de dépositaire et de libérateur, Il s'érige en tyran et lâche usurpateur

J'ai fait lever des gens par des ordres secrets Qu'à vous suivre en tous lieux vous trouverez tout prêts

Ce n'est qu'en m'imitant que l'on me justifie

À cette indignité je ne connus plus rien

L'unique fondement de cette aversion

Daigne du juste ciel la bonté souveraine.... n'épandre sur vous que des prospérités

Ce sont fatalités dont l'âme embarrassée à plus qu'elle ne veut se voit souvent forcée

Et de dépositaire et de libérateur Il s'érige en tyran et lâche usurpateur

Il n'a défait Tryphon que pour prendre sa place

Il fallut satisfaire à son brutal désir