Citations sur ch. d'orl.

Je n'en savoye nul avoir Qui peust contenter mon desir, Se non quant vous povoye voir, Ma joye, mon seul souvenir

Aidez à vostre serviteur, Qui est mieulx pris que par le doy, Ou mort me voy

Autre nom leur convient bailler, C'est apostat, qui pour doubtance D'avoir un peu de penitance, Ont voulu Loyaulté souiller

Mais à present Dieu pour toy se combat

Le jour devant, si fis mon appareil De me couchier, sitost que le soleil Je vy retrait et sa clarté mussée

Car s'oncques nul sceut que c'est de detresse, Je pense bien que j'en ay fait l'essay

Se loyaulté s'y boute Par advis saigement, Dise gaillardement...

D'où venez-vous, petit mercier ? Gueres ne vault vostre mestier, Ce me semble, ne vos pratiques

Verité dy, et si suis mensongier

Ces jeunes gens qui desirent honneur, Ilz se doivent mectre de leur puissance En bon arroy, car cela les avance

Retraiez vous, regart mal avisé

Laissez Baude buissonner [aller par les buissons], Le vieil briquet se repose

Onques feu ne fut sans fumée

Et puis s'il peut aucunement Oïr nouvelles seulement De sa doulce beauté sans per

Lesquelz yeux viennent rapporter Ung si très gracieulx raport Au cueur....

Troctez, reprenez vos patins

Tout defflora Bacchus Erigone

À briefs motz, mon fait va de plat, Et pour ce ne m'en blasmez mie

Souvent mon cueur de joye rit

En mon sain le mist doulcement, Pour en faire ce que vouldroye

Mieux amassent à gogo Gesir sur molz coussinés

Que voulez-vous que je vous die ? Je suis pour ung asnyer tenu, Banny de bonne compaignie, Et de nonchaloir retenu

Puisque Atropos a ravy Dyopée, Contre humain cours prinse et anticipée, Cupido ! plus je ne vous serviray

Pour Dieu, espoir, venez le secourir ; Il a en vous sa fiance fermée, Ne lui veuilliez à son besoin faillir

Puisqu'ainsi est que loingtain de vous suis, Ma maistresse, dont Dieu scet s'il m'ennuye, Si chierement vous requiers que je puis, Qu'il vous plaise....