Citations sur ch. d'orl.

Et puis s'il peut aucunement Oïr nouvelles seulement De sa doulce beauté sans per

Se Dieu plaist, briefment la nuée De ma tristesse passera

Plus n'en dy, mieux vault que me taise ; Car j'en ay à vendre et revendre ; Ung chacun doit son fait entendre

Près là, briquet [chien braque] aux pendantes oreilles....

Il fauldroit faire l'arquemie, Qui vouldroit forgier faulceté, Tant qu'elle devint loyaulté, Quant en malice est endurcie

Fresche beaulté très riche de jeunesse, Riant regard trait amoureusement

De tes levres les portes closes Penses de saigement garder ; Que dehors n'eschappe parler Qui descouvre le pot aux roses

S'aucun aussi monstre sa retenue, Et au bureau va faire serement, Les officiers n'y font empeschement

Car vieillesse, la mere de Courrous, Qui tout abat et amaine au dessoubz, Vous donnera dedans brief une atainte

Aussi bien laides que belles Contrefont les dangereuses, Et souvent les pre cieuses

Puisque Atropos a ravy Dyopée, Contre humain cours prinse et anticipée, Cupido ! plus je ne vous serviray

Et pour ce, de vostre partie Acquittez vous pareillement

En mon pays suis en terre lointaine ; Lez un brasier friçonne tout ardent

Tant plain fu de merencolie Que je ne peuz à lui parler Une parolle ne demie, Et ne cessoye de plourer

Après l'aigret trouve on la doulce meure

Estre souloit tout autrement, Ou temps qu'ay congneu en ma vie

Au fort, martir on me devra nommer, Se Dieu d'amours fait nulz amoureux saints, Car j'ay des maulx plus que ne sçay compter

Belle que tant veoir vouldroye, Je prie à Dieu que brief vous voye

Quant je le sceu, je dis par desconfort, Je hé ma vie, et desire ma mort

Tout beau, pas à pas, Reffrain ton courage, Qu'en si long voyage Ne deviegnes las

Jamais vous n'ouvrez [agissez] par compas

Loin de chault feu je ne cesse de frire

Un grand Caton en pure integrité

Le temps va je ne sçay comment

Mais escoutez mes dolans plains, Des quieulx je vous fais la clameur