Citations sur ch. d'orl.

Fresche beaulté très riche de jeunesse, Riant regard trait amoureusement

De ceulx qui sont soubz ma puissance, Parle qui parler en vouldra, Je n'en feray qu'à ma plaisance

Soyez seure, ma doulce amye, Que je vous ayme loyaument ; Or vous requier et vous supplie : Acquittez vous pareillement

Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie De souleil luisant, cler et beau

Yver fait champs et arbres vieulx, Leurs barbes de neiges blanchir, Et est si froid, ort et pluvieux Qu'emprès le feu convient croupir

Et pour ce, de vostre partie Acquittez vous pareillement

J'y voy trouble ; car es yeulx ay la taye, Et n'y congnois le blanc d'avec le bis

On peut bien, pour vous, corner prise ; Prins estes, point ne m'eschapperez

À Cenfort dis : jusqu'à demain Ne me laissiez, car je pourroye Me forvoier, pour tout certain Par desplaisir, vers la saussoye Où est vieillesse

Es boulevers et lieux avantageux

En ung seul lieu aimera fermement, Sans point querir ou desirer le change

Se vostre bonté n'y pourvoye, Force sera que par eux voye Finer ma vie maleurée

Car toute la nuit mon coeur lit Ou [au] rommant de plaisant penser, Et me prie de l'escouter

Là trouverons de tous biens habondarce

Je dy en pleurant tendrement : Ce monde n'est pas chose vaine

Il nous fera, sans faillir, bonne chiere

Au fort, martir on me devra nommer, Se Dieu d'amours fait nulz amoureux saints, Car j'ay des maulx plus que ne sçay compter

Qui bien fera, bien trouvera

Lesquelz yeux viennent rapporter Ung si très gracieulx raport Au cueur....

Et pour hardiesse Fermer en toy, t'envoya sa haultesse L'auriflamme, qui t'a fait seigneurir

En estoupant la langue aux mesdisans, Qui ont langue pour mesdire legiere

Levez ces cuevreschiefs plus hault, Qui trop cuevrent ces beaulx visaiges ; De riens ne servent telz ombraiges, Quant il ne fait hale, ne chault

Avaler me faut ceste prune

Hola, hola, soupir, on vous oit bien ; Vous vous cuidez embler trop coyement, Contrefaisant ung peu le cayement

Crié soit à la clochete Par les rues, sus et jus : Fredet, on ne le voit plus ; Est-il mis en oubliete ?