Citations sur ch. d'orl.

J'ay en mon cueur joyeusement Escript, afin que ne l'oublie, Ce refrain qu'ayme chierement : C'estes vous de qui suis amye

De ma part, je vous fais promesse, Qu'à ung propos me tiens toujours

Qui m'a promis qu'à ma seule maistresse Lui fera brief mon angoisse [espoir] savoir

Il est aussi pareillement Troublé, plain de vent et de pluie

Nouvellement, par maniere optative

Trop entré en la haulte game, Mon cueur, d'ut, ré, mi, fa, sol, la, Fut jà pieçà, quant l'afola Le trait du regard de ma dame

Et lors il est plus que martir ; Car son mal vault trop pis que raige

Je ne suy pas de ces gens-là à qui fortune plaist et rit

Comme ung chat, suis vieil et chenu

Mon seul amv, mon bien, ma joye, Celui que sur tous amer veulx, Je vous pry que soyez joyeux En esperant que brief vous voye

Je me brulay à la chandelle, Ainsi que fait le papillon

Les biens que Dieu lui a donnez Emblent un coeur subtilement

Croire vous vueil sans plus doubter, Et tout le courroux et soussy Qu'il m'a convenu endurer, En joye le vueil retourner

Fiez vous y ; à qui ? en quoy ? Comme je voy, riens n'est sans sy

De mentir par deduit ou joye, Ou par passe temps, ou plaisir, Ce n'est point mal fait, sans faillir

À ma dame prise soudainement ; Par quoi sui mat, je le voi clairement, Se je ne fais une dame nouvelle

En tesmoing de ce, avons mis Nostre scel, plaqué et assis, En ceste presente quictance

Coulevrines et canons à largesse

Ce qui m'entre par une oreille, Par l'aultre sault comme est venu

.... Certes j'endureray Au deplaisir des jaloux envieux, Et me tendray par semblance joyeulx

Tousjours courez et racourez ; Il semble qu'aux barres jouez

En regardant ces belles fleurs Que le temps nouveau d'amours prie, Chascune d'elles s'ajolie Et farde de plaisans couleurs

Tost est baillé un mal contagieux

On a dit aussi touche, qui parait provenir d'un radical différent : XVe siècle Retraire je me vueil es touches Des bois, ainsi que les farouches ; Car d'estre au monde j'ay grant honte

Et dit-on que vous lui donnez, Chascun jour, une bastonnée