Citations sur ch. d'orl.

Sont-ce coups d'esteufs ou de billes, Que ferez tesmoing vos voisins ?

Tant plain fu de merencolie Que je ne peuz à lui parler Une parolle ne demie, Et ne cessoye de plourer

Pour ce vous vueil je requerir Qu'il vous plaise de me tollir Les maux que m'avez amassez

Il fauldroit faire l'arquemie, Qui vouldroit forgier faulceté, Tant qu'elle devint loyaulté, Quant en malice est endurcie

Fiez vous y ; à qui ? en quoy ? Comme je voy, riens n'est sans sy

Car mon recours J'ai en espoir, en qui me fie, Et en vous, belle, seulement, Car jamais je ne vous oublie

Mes yeux cligniez et mon oreille close

Tout met en galimafrée, Lombart, Anglois, Alemant, François, Picart et Normant, C'est une chose faée

Mauvaise odeur m'est plus fleurant que basme

Devant le dieu d'amours puissant, Qui me fera de vous raison

Deux ou trois couples d'ennuis J'ai tousjours en ma maison ; Desencombrer ne m'en puis, Quoi qu'à mon povoir les fuis

Et non pourtant, soit ou sens ou folie, Je m'y actens [attends], et en luy je m'afie

Loin de chault feu je ne cesse de frire

Estre souloit tout autrement, Ou temps qu'ay congneu en ma vie

Se vostre bonté n'y pourvoye, Force sera que par eux voye Finer ma vie maleurée

Lors j'accolle mon oreille et crie : Merci amours....

Tous deus estes ceans les bien venuz

Il n'est pas bon de trop enquerre Ne s'empechier es faiz des cours ; S'on m'assault, pour avoir secours, Vers nonchaloir iray grant erre

Dessus elle, gist une lame Faicte d'or et de saffirs bleux ; Car saffir est nommé la jame De loyaulté, et l'or eureux

Cy vous [je] rens toute obeissance

Esté revest champs, bois et fleurs, De sa livrée de verdure, Et de maintes autres couleurs Par l'ordonnance de nature

Montrez les moy, ces pauvres yeulx Tous batuz et deffigurez

Aucunes foiz, soit droict ou tort

Les vieilles font les nouvelles, En parolles gracieuses Et accointances joyeuses

Et tandis qu'il est jour ouvrier, Le temps pers [je perds], quand à vous devise