Citations sur a. chÉnier

Qui moi ? moi de Phébus te dicter les leçons ? Moi dans l'ombre ignoré, moi que ses nourrissons Pour émule aujourd'hui désavoueraient peut-être

Il était économe et soigneux de son bien

C'est son bien dissipé [du vieillard], c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Suppliez, gémissez, implorez sa clémence, Tant qu'elle vous admette enfin en sa présence

La patrie, au milieu des embûches, des traîtres, Remonte en sa mémoire, a recours aux ancêtres, Cherche ce qu'ils feraient en un danger pareil, Et des siècles vieillis assemble le conseil

La vie est-elle toute aux ennuis condamnée ? L'hiver ne glace point tous les mois de l'année

Quand, sorti vers le soir des grottes reculées, Il s'égare à pas lents au penchant des vallées

....Apollon, je périrai sans doute, Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant

Ou brûlant sur la cendre à la fuite du jour, Un mélèze odorant attendrait mon retour

Et de Beaune et d'Aï les rives fortunées... Sous leurs bruyants pressoirs font couler en ruisseaux Des vins délicieux, mûris sur leurs coteaux

Les femmes sont plus aigres et plus choleres que les hommes

La vie est-elle toute aux ennuis condamnée ? L'hiver ne glace point tous les mois de l'année

L'or reluisait partout aux axes de tes chars

La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs

Ma muse aux durs glaçons ne livre point ses pas ; Délicate, elle tremble à l'aspect des frimas ; Et près d'un pur foyer, cachée en sa retraite, Entend les vents mugir, et sa voix est muette

Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour

[Hylas] Se courbe, et, s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante

Le voyageur.... Arrêtant l'aviron dans la main de son guide

Voyageons dans leur âge [des anciens], où libre, sans détour, Chaque homme ose être un homme et penser au grand jour

Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour...

... J'ai fui la ville aux muses si contraire, Et l'écho fatigué des clameurs du vulgaire ; Sur les pavés poudreux d'un bruyant carrefour Les poétiques fleurs n'ont jamais vu le jour

Qu'aimable est la vertu que la grâce environne !

De n'offrir qu'aux talents, de vertus ennoblis, Et qu'à l'amitié douce et qu'aux douces faiblesses D'un encens libre et pur les honnêtes caresses

Et quand d'âpres cailloux la pénible rudesse De tes pieds délicats offensent la faiblesse