Citations sur a. chÉnier

Là l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant

Corvée, impôts rongeurs, tributs, taxes pesantes. Le sel, fils de la terre, ou même l'eau des mers, Source d'oppression et de fléaux divers

À des travaux affreux Lucine nous condamne ; Il est bien doux alors d'être chère à Diane

La fortune, arrivant à pas inattendus, Frappe et jette en vos mains mille dons imprévus

Il accourt ; devant lui l'herbe jette des fleurs

Contre eux [tiers-état], prête à des attentats, Luit la baïonnette insolente

Qu'il serve donc les grands, les flatte, les ménage ; Qu'il plie, en approchant de ces superbes fronts, Sa tête à la prière et son âme aux affronts

....Apollon, je périrai sans doute, Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant

Les femmes sont plus aigres et plus choleres que les hommes

Qu'aimable est la vertu que la grâce environne !

Il était économe et soigneux de son bien

Et toi, lampe nocturne, ....ô toi qui jusqu'au jour De ta prison de verre éclairais nos tendresses

Aujourd'hui qu'au tombeau je suis prêt à descendre

Suppliez, gémissez, implorez sa clémence, Tant qu'elle vous admette enfin en sa présence

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour

Une lyre aux sept voix lui faisait écouter Les sons que Pausilippe est fier de répéter

Au pied de l'échafaud j'essaie encor ma lyre

Mille autres moutons comme moi, Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire, Seront servis au peuple-roi

C'est son bien dissipé [du vieillard], c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Mes craintes t'offensaient : tu n'étais pas de celles Qui font jeu de courir à des flammes nouvelles

Respecter l'indigence est un devoir suprême ; Souvent les immortels et Jupiter lui-même, Sous des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le coeur des mortels fortunés

Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort

Puis, ivres des transports qui nous viennent surprendre [en lisant les poëtes grecs], Parmi nous, dans nos vers, revenons les répandre

La table au loin circule, et d'apprêts savoureux Se charge ; l'encens vole en longs flots vaporeux

Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois