Citations sur du bellay

Nature en vous prodiguement feconde, Vous a donné tout son plus et son mieux

La belle main dont la forte foiblesse D'un joug captif donte les plus puissans

L'honneur que les vicieux Font aux dieux, Aux dieux volontiers n'aggrée

L'or des cheveux me captive

Prenez en gré ces poetiques fleurs ; Ce sont mes vers que les chastes Charites Ont emaillé de plus de cent couleurs, Pour aller voir la fleur des marguerites

Qu'est plus sainct entre les roys Que les droicts De ceste charge honnorable ?

.... Comme si le temps, ainsi que les vins, rendoit les poësies meilleures

Sa longue oreille velue D'une soye crespelue

Retirez-vous, ourdisseurs de finesse, Propos flatteurs qui gastez la jeunesse

Que tu ne dies l'eau ondoyante, quand tu la veux descrire impetueuse, ou la flamme ardente, quant la veux monstrer languissante

Il fait soudain ses vaisseaux envoiler, Guinder au mast, les verges estaler

Si nostre estomac est velu, Mars, comme nous, l'avoit pelu

[Vulcain] D'un burin laborieux Grave tes fatales armes

Pour la coulpe de ceux qui l'ont eue en garde [nostre langue] et ne l'ont cultivée à suffisance

Les herbes empoisonneresses

Ce sont mes vers que les chastes Charites [Grâces] Ont esmaillez de plus de cent couleurs

Filz de deesse, en quelle seureté Es-tu icy au dormir arresté Si longuement ?

Les Grecs transporterent ce nom [barbare] aux meurs brutaux et cruelz, appelant toutes nations hors la Grece, barbares

Il en avoit la parole et le teint, La belle taille et la frizure blesme De ses cheveux, c'estoit Mercure mesme

C'estoit ores, c'estoit qu'à moy je devois vivre, Sans vouloir estre plus que cela que je suis

Matou est-il une corruption et dérivation de mite dans chatte-mite ? Est-ce un nom propre devenu un nom d'animal ? Cela semble certain pour marcou, qui s'est dit pour chat mâle : Et de nuict n'alloit point criant Comme ses gros marcoux terribles, En longs miaudemens horribles

Là fut soubs toy Moyse ton amy chef de ta gent, qui murmuroit parmy Les longs erreurs de ce desert sauvage

Un tas de jeunesses folles

Tu bois le long oubli de tes travaux passez

Les abus qui se font par faveurs et surprises, Aux evocations, et aux causes commises