Citations sur du bellay

Dieu, qui en mon Loyre mouilles L'or de tes crespes cheveux

Au milieu des tormens, oubliant ma douleur, Je me resjouïray de voir vostre malheur

L'amour, les vins libres [généreux] et toute bonne chere

Quand un guerrier flambant d'armes insignes

Et si nostre langue n'est si curieusement reiglée, ou plustost liée et geinée en ses autres parties...

Un long baiser

Je vous promets et voue, à la mode romaine, Immoler trois aigneaux frisez de noire laine

Je croy, qu'à un chascun sa langue puisse competemment communiquer toute doctrine

Pressant la legere fuyte Des cerfs ailez par la peur

Nous ne sifflens pas noz paroles de levres comme les serpens

Vostre traistre soubris, vostre double faintise

De chappes, de rochetz...

Les costeaux soleillez de pampre sont couvers, Mais des hyperborés les eternels hyvers Ne portent que le froid, la neige et la bruine

.... Car de peu suffisance A volentiers celuy qui fait peu de despence

Mille bourdes qu'il a en France rapportées, Assez pour en charger quatre grandes chartées

Qui ayme plus grand que soy, Luy mesme se donne loy

Si nostre estomac est velu, Mars, comme nous, l'avoit pelu

Les mathelots sur l'un et l'autre banc D'un ordre egal voguent de ranc en ranc

Quant à la rhytme, je suis bien d'opinion qu'elle soit riche, pource qu'elle nous est ce qu'est la quantité aux Grecs et Latins

Le chef environné de verdoyant lierre

Ô roc feutré d'un verd tapy sauvage !

Ce jour premier fut la cause et le chef Et de la mort, et de tout le meschef

Ayant tant de malheurs gemy profondement

Le pré aux clers en est tesmoing, Où il n'y a si petit coing De muraille, qu'à coups de pierre On ne face bruncher par terre

Au moyen de l'industrie et diligence des cultivateurs d'icelle [langue française]