Citations sur du bellay

Puis me planta [m'abandonna], voyant tout consumé

Il est parfaict aussi tost que conceu

Avez imité l'arc qui se laisse voulter, Puis d'un effort plus grand tout soudain se devoulte, Vendant le mal receu plus cher qu'il ne lui couste

Or cessent donques les momes De mordre les escripts miens, Puisqu'ils sont freres des tiens

Je demande sans plus que le mien on ne mange, Et que j'aye bien tost une lettre de change, Pour n'aller sur le bufle au despartir d'icy

Les Getes durs à la peine Nature a trop mieux contentez, Qui ont leurs champs non arpentez

Tout renversé dans la caverne obscure, Auquel [Cerbère] voyant jà herisser la hure De gros serpens...

Use donc hardiment de l'adjectif substantivé, comme le vuyde de l'air

Mais ces fols qui leur font hommage, Amorcez de vaines douceurs, Ne peuvent sentir le dommage Que traynent ces mignardes soeurs

Et permettez que ce bras angevin Par l'air françois desserre un traict qui vole Mieux que jamais de l'un à l'autre pole

C'estoit ores, c'estoit qu'à moy je devois vivre, Sans vouloir estre plus que cela que je suis

Minos, qui a la charge principale de la torture, hoche l'urne fatale

Ha que vous sceustes bien espier la saison D'enfanter à propos la feinte trahison

Nous avons un certain nombre de syllabes en chascun genre de poëme, par lesquelles, comme par chainons, le vers françois lié et enchainé....

.... Cest aage de fer, de vices tout rouylé

....de là s'entend le bruit Des gemissans sous le fouet esclattant, Et des gros fers tirez en cracquetant

Plus de pincettes et miroir je ne veulx : Adieu le soing de friser les cheveux

Quand l'obscurité desserre Ses ailes dessus la terre

Assez tost l'horrible creste De ton tymbre menassant à l'ennemy palissant Annoncera la tempeste

Et dont le chef sans cesse couronné D'obscurs brouillards....

Avec une petite maniere d'irrision et contournement de nez, je les adverty qu'ils n'attendent aucune response de moy

En mille crespillons les cheveux se frizer....

Adieu le soing de friser les cheveux

Quand tout boys reverdist, et parmy les boccages Les oyseaux bien chantans degoysent leurs ramages

De chappes, de rochetz...