Citations sur j. b. rouss.

Le seul remède à ses caprices [de la fortune], C'est de s'y tenir préparé

C'est dans ce bon esprit gaulois Que le gentil maître François Appelle pantagruélisme

Tous les amants savent feindre : Nymphes, craignez leurs appas : Le péril le plus à craindre Est celui qu'on ne craint pas

Il [Jupiter] épousa, malgré la parentèle, Sa soeur Junon par maximes d'Etat

Muses, gardez vos faveurs pour quelqu'autre, Ne perdons plus ni mon temps ni le vôtre Dans ces débats où nous nous égayons

Ovide, en vers doux et mélodieux, Sut débrouiller l'histoire de ses dieux : Trop indulgent au feu de son génie, Mais varié, tendre, plein d'harmonie

Qu'est-ce qu'esprit ? raison assaisonnée

Les mânes effrayés quittent leurs monuments

Souffert des grands, quelquefois recherché

Et les nymphes des forêts D'un jus pétillant et frais Arrosent le vieux Silène

Un nouveau monde vient d'éclore ; L'univers se reforme encore Dans les abîmes du chaos

Quoi ! Rome et l'Italie en cendre Me feront honorer Sylla !

Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protée, à qui le ciel, père de la fortune, Ne cache aucuns secrets, Sous diverse figure, arbre, flamme, fontaine, S'efforce d'échapper à la vue incertaine Des mortels indiscrets

Et le trio de louves surannées Qui, tour à tour à me mordre acharnées, Dans leur fureur semblent s'entre-prêter L'unique dent qui leur a pu rester

On admira bien plus que ses concerts D'un tel amour la bizarre saillie [Orphée descendant aux enfers pour sa femme]

Fuis les longueurs, évite les redites, Bannis enfin tous ces mots parasites Qui, malgré vous, dans le style glissés, Rentrent toujours, quoique toujours chassés

Il est, dit-il, d'un maître tel que moi, De s'éloigner des routes anciennes

Non d'un vrai sec et crûment historique, Mais de ce vrai moral et théorique, Qui, nous montrant les hommes tels qu'ils sont, De notre coeur nous découvre le fond

Sous ce tombeau gît un pauvre écuyer, Qui tout en eau sortit du jeu de paume

Vous, dont le pinceau téméraire Représente l'hiver sous l'image vulgaire D'un vieillard faible et languissant

Je l'ai vu calculer, nombrer, chiffrer, rabattre

Aux douceurs du mystère le calme est attaché

Dans le néant dont vous êtes sortis, Tous ont été comme vous engloutis

C'est un homme quinteux, mais qui revient d'abord

Dans les champs que l'hiver désole, Flore vient rétablir sa cour