Citations sur st-lamb.

Le baiser est donné, mais il paraît surpris

Des monts et des coteaux le vaste amphithéâtre Disparaît tout à coup sous un voile grisâtre

Les airs étaient sereins ; des soleils radieux Semaient de leurs traits d'or le bleu sombre des cieux

Ces deux grands yeux qui ne savent que voir, Auront d'abord une beauté nouvelle : Ils regardaient, Philis : ils parleront

Des fleuves et des lacs, ou sombres ou brillants, Répétant le soleil, les masses des nuages, Des troupeaux animant ces riches pâturages

Percez le sanglier, qui court avant l'aurore

Il verra leurs enfants appuyer sa vieillesse, Et sur son front ridé rappelant la gaîté, Prêter encore un charme à sa caducité

Un spectre, dit l'un d'eux, paraît vers le grand bois

Ces voiles suspendus [nuages] qui cachent à la terre Le ciel qui la gouverne et l'astre qui l'éclaire

Les marbres divisés ont crié sous la scie

L'opale et l'incarnat qui parent le matin, Les couleurs d'un beau soir où son oeil incertain Cherche, sans la trouver, la première nuance Du pourpre qui finit, de l'azur qui commence

La nuit, qui sur son char s'élève au firmament, Amène le repos, suspend le mouvement ; Et le bruit faible et doux du zéphire et de l'onde Se fait entendre seul dans le calme du monde

Soldat obscurément utile, Je ne partageais les lauriers Ni de Saxe, ni de Belle-Isle

Enchantés du présent, calmes sur l'avenir, Savourant du passé l'aimable souvenir

Il faut rendre meilleur le pauvre qu'on soulage

Ce spectacle si grand des vrais biens de la vie Occupait ma pensée, et portait dans mon coeur Un plaisir réfléchi, le calme et le bonheur

Les femmes sont plus sensibles que nous à la pitié, qui donne une sorte d'amour pour l'être faible et souffrant qu'on peut soulager

Les gens de lettres ne sont plus pédants, mais il y a beaucoup de pédants chez les gens du monde

Je voyais les moissons, du soleil éclairées, Ondoyer mollement sur les plaines dorées

Et toi, riant automne, accorde à nos désirs Ce qu'on attend de toi, des biens et des plaisirs

Un océan de blés, une mer de verdure

Je nourris dans mon coeur le mépris des richesses

Il épancha ses dons sur le globe fertile

Aux flancs des monts altiers, à leurs cimes glacées, L'hiver a suspendu les neiges entassées

Qui dirige la course éternelle et rapide Des mondes emportés dans les plaines du vide ?