Citations sur deshoul.

Cette fière raison dont on fait tant de bruit, Contre les passions n'est pas un sûr remède ; Un peu de vin la trouble, un enfant la séduit

Le bienheureux nom d'impromptu Parmi les sots a la vertu De mettre à couvert de l'orage Toutes les fautes d'un ouvrage

On refuse aux vivants des temples Qu'on leur élève après leur mort

De troubler le repos des miaulantes familles [les chats]

Le savoir nuit à tout, la mode en est passée ; On croit qu'un bel esprit ne saurait être bon

De leurs déréglements historiens fidèles, Avec un front d'airain ils [les jeunes gens d'aujourd'hui] feront mille fois Un odieux détail des plus affreux endroits

Tircis, l'amour n'est point de votre connaissance, Vous prenez sa soeur pour lui

Elle dit que l'éclat vermeil, Dont on voit l'orient se peindre à ton réveil, Vient des roses que ta main sème Dans la carrière du soleil

Nul n'est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit

Elle papillonne toujours, Me disait ce grand homme, et rien ne la corrige

Hélas ! petits moutons, que vous êtes heureux !

Souffre qu'un coeur de tes charmes épris [c'est un chien qui parle] Te conte quelquefois de jappantes fleurettes

Point n'a d'écus : pour belle qu'on soit née, L'amour languit sans Bacchus et Cérès

L'esprit, le respect et l'amour Y répandaient surtout un charme inexplicable

Ces Grecs et ces Romains si vantés dans l'histoire

Fameux auteur, de tous auteurs le coq, Toi dont l'esprit agréable et fertile Des latineurs a soutenu le choc Par un écrit dont sublime est le style

Qui, sur ce fameux rivage Où d'Etna le voisinage Répand un goût de roussi, Fit ployer l'orgueil du Tage

Quelque puissant qu'on soit en richesse, en crédit, Quelque mauvais succès qu'ait tout ce qu'on écrit, Nul n'est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit

Quand tu combats, la victoire t'est hoc

Illustre protecteur des Filles de mémoire.... Colbert dont les travaux, des ans victorieux, De miracles divers enrichiront l'histoire

Il dit que l'opiat, la guimauve et le reste Ont été pour ses dents un remède funeste

Les jeunes gens portent l'audace Jusqu'à la brutalité ; Quand ils ne nous font pas [à nous femmes] une incivilité, Il semble qu'ils nous fassent grâce

Ruisseau, nous paraissons avoir un même sort : D'un cours précipité nous allons l'un et l'autre, Vous à la mer, nous à la mort

Lorsque les ordres absolus De l'être indépendant qui gouverne le monde

Homme, vante moins ta raison.... Aussi faible que toi, dans ta jeune saison Elle est chancelante, imbécile