Citations sur deshoul.

Bonjour, le plus gras des tou-tous ; Si par hasard mon amitié vous tente, Je vous l'offre tendre et constante ; C'est tout ce que je puis pour vous

Pourrez-vous toujours voir votre cabinet plein Et de pédants et de poëtes, Qui vous fatigueront avec un front serein Des sottises qu'ils auront faites ?

Elle dit que l'éclat vermeil, Dont on voit l'orient se peindre à ton réveil, Vient des roses que ta main sème Dans la carrière du soleil

J'ai su faire des vers avant que de connaître Les chagrins attachés à ce maudit talent

De leurs déréglements historiens fidèles, Avec un front d'airain ils [les jeunes gens d'aujourd'hui] feront mille fois Un odieux détail des plus affreux endroits

Quelque puissant qu'on soit en richesse, en crédit, Quelque mauvais succès qu'ait tout ce qu'on écrit, Nul n'est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit

Homme, vante moins ta raison.... Aussi faible que toi, dans ta jeune saison Elle est chancelante, imbécile

Un renom qui n'est noirci Par nul vilain tripotage

L'esprit, le respect et l'amour Y répandaient surtout un charme inexplicable

Dans ce hameau je vois de toutes parts De beaux atours mainte fillette ornée ; Je gagerais que quelque jeune gars Avec Catin unit sa destinée

Les jeunes gens portent l'audace Jusqu'à la brutalité ; Quand ils ne nous font pas [à nous femmes] une incivilité, Il semble qu'ils nous fassent grâce

De troubler le repos des miaulantes familles [les chats]

Je ne saurais vous approcher.... Si vous pouviez savoir les affligeants discours.... Vous seriez moins impraticable

Le savoir nuit à tout, la mode en est passée ; On croit qu'un bel esprit ne saurait être bon

Lorsque les ordres absolus De l'être indépendant qui gouverne le monde

Mais ceux que la nature a formés comme nous D'un limon moins grossier que le limon vulgaire

Illustre protecteur des Filles de mémoire.... Colbert dont les travaux, des ans victorieux, De miracles divers enrichiront l'histoire

Ruisseau, nous paraissons avoir un même sort : D'un cours précipité nous allons l'un et l'autre, Vous à la mer, nous à la mort

Hélas ! on n'a plus rien à craindre ! Les vices n'ont plus de censeurs ; Le monde n'est rempli que de lâches flatteurs : Savoir vivre, c'est savoir feindre

L'amour-propre est, hélas ! le plus sot des amours

Vers les dangereuses langueurs Vous avez une douce pente ; Vous soupirerez des malheurs Dont vous paraissez ignorante

Hélas ! petits moutons, que vous êtes heureux !

Charmante et paisible retraite, Que de votre douceur je connais bien le prix !

Souffre qu'un coeur de tes charmes épris [c'est un chien qui parle] Te conte quelquefois de jappantes fleurettes

Cette fière raison dont on fait tant de bruit, Contre les passions n'est pas un sûr remède ; Un peu de vin la trouble, un enfant la séduit