Citations sur delille.

Et le cri de la mort retentit dans mon âme

Dès que le désespoir peut retrouver des larmes, à la mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine et non pour l'oublier

On pardonne les maux, mais non pas les injures

D'un repos occupé le doux recueillement

De la peine au bonheur délicate nuance, Ce n'est point le plaisir, ce n'est plus la souffrance

Là, la paille docile, Prend mille aspects nouveaux sous une main agile

Et [le Rédempteur] réconciliera, par son sang précieux, L'homme avec l'Éternel, la terre avec les cieux

Et d'une horrible toux les accès violents Étouffent l'animal qui s'engraisse de glands

César pleure à l'aspect du buste d'Alexandre ; Pleurs affreux, que de sang vous avez fait répandre !

Sous des rocs entassés le superbe Encelade, La bouche haletante et le sein enflammé, Soulève le fardeau dont il est opprimé

Nocher, ployez la voile, et redoublez vos voeux

Moi-même, comparant le parc anglais au nôtre, J'hésitai, je l'avoue, entre Kent et Le Nôtre

Voyez-vous, à l'aspect d'une médaille antique, Palpiter du vieux temps l'amateur fanatique ?

Et mes pensers, nourris dans l'ombre solennelle, Deviennent grands, profonds, majestueux comme elle

Ainsi le peintre unit de nuance en nuance La teinte qui finit à celle qui commence

Cet océan de feux [de l'enfer] Qui, brûlant tristement sous ces voûtes funèbres, Sans répandre le jour, laissent voir les ténèbres

Les torrents bondissants précipitent leur onde, Et des mers en courroux le noir abîme gronde

Du lait qui rafraîchit votre sang enflammé La vache nourricière est-elle donc avare ?

Ainsi, de la nature audacieux romans, Périront, renversés sur leurs vains fondements, Tant de rêves fameux

Nos rires passagers, nos passagères larmes

Hélas ! que lui servit [au cerf] son port majestueux, Et sa taille élégante et ses rameaux superbes, Et ses pieds qui volaient sur la pointe des herbes ?

Le rayon de la vie en ses yeux étincelle

Ainsi fut adopté par la moitié du monde Le riz, fils de la terre et nourrisson de l'onde

Ôte-moi du passé le cruel souvenir, Et la douleur présente et les maux à venir

Par lui l'homme rompit le joug du préjugé ; Des liens du maillot l'enfant fut dégagé ; La baleine cessa d'emprisonner les belles