Citations sur la boÉtie

Mais certes cela est bien asseuré, que le tyran ne pense jamais que sa puissance luy soit asseurée

Il y a plus de proufit de faire tousjours suffisante cueillette des fruicts, que d'en avoir une fois à grand foison

Le plus entendu de touts [les Romains, festoyés par les empereurs] n'eust pas quité son escuelle de soupe, pour recouvrer la liberté de la republique de Platon

Ils estimerent son coeur trop foible pour un fait si hault

Tout y alloit, non comme chez un officier de ville, mais comme chez un tyran du peuple ; et c'estoit non pas un parquet de justice, mais une caverne de tyrannie

Un bien tout clair, je l'ayme davantage Que je ne fay un grand bien en partage

La servitude ne leur est jamais de goust, pour si bien qu'on l'accoustre

Il faut que les seigneurs s'esveillent avant que ceux qui sont à leurs services, et qu'ils....

Ainsi on se mescompte moins pour savoir combien à la fin monte la despense

Vous rompez à la peine vos personnes, à fin qu'il [le tyran] se puisse mignarder en ses delices

Encor Protée, après mainte desfaite, Lier se laisse ; et qui te liera, Puisque le neud de ma foy ne t'arreste ?

Et comment le sçaurois je, dis je, qui n'entend ny en quelle terre il faut planter.... ny de quelle grandeur les sauvageons doibvent estre... ?

....Ceulx qui ne font mal aucun qu'ils ne facent passer devant quelque joly propos du bien commun ; car vous sçavez bien le formulaire duquel en quelques endroicts ils pourroient user assez finement

Et d'avoir plusieurs maistres, c'est autant que d'avoir autant de fois à estre extremement malheureux

Et vraiement celui-là disoit bien, qui appeloit l'agriculture la mere et la nourrice de tous les autres arts

Et craignoient tous, à credit, un que personne n'avoit veu

Ces herbes servent dès lors d'autant de fumier à la terre

Comment se pourra esgaler la baterie du blé au sol ?

De vray il est parfois que j'ay grand'pitié de toy

....Qui, quant ils sont en quelque cholere et different, font deux licts, et ne s'advisent pas d'appeller lors plus que jamais Venus au secours

Tu as esprouvé la faveur du roy ; mais la liberté, quel goust elle a, combien elle est doulce, tu n'en sçais rien

Pour obeïr à un clin de tes yeux, Je tournerois dessus dessous les cieux

Toy et moy sommes de mesme advis

Sçavoir commander aux passions qu'il faut

Ce leur est plus languir que vivre