Citations sur la boÉtie

Ceux-ci [sont en servage] de l'yvrongnerie, ceux-là d'une ambition et magnificence sotte et depensive

Vous nourrissez vos enfants, à fin qu'il [le tyran] les mene, pour le mieulx qu'il face, en ses guerres, qu'il les mene à la boucherie

Qu'elle remeist chasque chose au lieu dont elle la prendroit

Après un autre rang de harnois, un autre des instrumens pour la filasse [pour filer], un autre de ceux qui sont pour moudre le blé, etc.

Que sera-ce si nous commençons de labourer la terre l'hiver ?

C'est à elle de faire la revue de tout ce qui est, comme à un couronnel de la faire de ses compaignies

La terre enseigne de vivre justement à ceux qui le sçavent comprendre

Il faut qu'ils se plaisent de son plaisir, qu'ils laissent leur goust pour le sien

Je luy dis aussi que beluter parfois, pestrir et secouer les habillemens de lits, et les ranger, c'estoit un exercice bon et sain

Car à tourner d'une langue estrangere, La peine est grande et la gloire est legere

Lycurgue, le policeur de Sparte

Et c'est à toi un faire il le faut ; autrement....

Tout y alloit, non comme chez un officier de ville, mais comme chez un tyran du peuple ; et c'estoit non pas un parquet de justice, mais une caverne de tyrannie

La terre qui porte des herbes sauvages

Touts les peuples s'alleichent vistement à la servitude, pour la moindre plume qu'on leur passe, comme on dict, devant la bouche

Vous nourrissez vos enfants, afin qu'il [le tyran] les mene, pour le mieulx qu'il face, en ses guerres

[Les chiens apprennent ainsi] à faire les tours et les soubresaults et plusieurs autres choses

Ne pensez pas qu'il y ait nul oyseau qui se prenne mieux à la pipée.... que touts les peuples s'alleichent vistement à la servitude

Ils [les gens du peuple] savent leurs noms [des favoris des rois], ils deschiffrent leurs vices, ils amassent sur eulx mille oultrages, mille vilenies, mille mauldissons

Les tyrans qui sont contrains, faisans mal à tous, se craindre de tous

Voylà comme j'en use

À la guerre, avant aller aux factions, chascun s'assaye de son costé de gaigner la bonne grace des dieux

Et aussi pourtant qu'elle soit chaste, si est-il besoing qu'elle s'advise d'estre gracieuse et courtoise

... de telle façon que l'un ny l'autre ne puisse discerner ne recognoistre ce qui luy appartient en seul, ne ce qui est à l'autre

L'un l'avoit nourri et avoit pour gages de son amitié la nourriture de son enfance