Citations sur basselin

Quant j'aurai beu, elle, voyant ma trongne, M'iroit disant : je ne vueil point d'ivrogne

Ne soyons point si vilains et hagards, Que de laisser ce bon vin auz souldards Qui nous font tant d'outrage

Ores que sommes allaigres Et en santé, Dieu mercy, Laissons là ces cidres maigres ; Je treuve bon cestuy-ci

Au barbier qui la barbe oste, Qui ma barbe osta, Et à la mode qui trotte, Qui me la coupa

Sus ! compagnons, tirons La pompe et la vidons ; Ne perdons point courage

Le breuvage à grenouille ne doit estre aux celliers

Se vous tirez autant que moi, Bientost, ainsi comme je croi, Gaignerons le rivage

Mais tu estoy, Lycurgue, malhabile, Qui ne voulus qu'on beust vin en ta ville

On dit qu'il [le vin] nuit aux yeulx ; Mais seront-ils les maistres ? Le vin est guarizon De mes maulx ; j'aime mieux perdre les deux fenestres Que toute la maison

Ô tintamarre plaizant Et doulcement rezonnant Des tonneaux que l'on relie

Lorsqu'on perce chez mon voisin Un tonneau de bon cidre plein....

Il faut boire, comme on dit, qui sa mere ne tette ; Puisque sommes tous sevrés, beuvons donc de ce bon piot

Plustost un coup de vin me perce et m'entre au corps Qu'un boulet qui, cruel, rent les gens si tost morts

Au surplus il faut vivre en joye ; Que servent les biens amassés, Au besoing qui ne les emploie ?

Que ce vin on ne coupe ; Ainçois qu'on boive net ; Je pry toute la troupe De vider le godet

Le verre est le pinceau duquel on t'enlumine [le nez] ; Le vin est la couleur Dont on t'a peint ainsi plus rouge qu'une guigne En beuvant du meilleur

J'ai l'estomac debilité Si bien qu'à grant peine il digere

Je pry toute la troupe De vider le godet ; Trinque, seigneur, le vin est bon

Un coq d'Inde sa gorge a toi semblable porte ; Combien de riches gens n'ont pas si riche nez ! ....

Buvons des pommiers les liqueurs, Ou bien de la plante tortue

Mon cher dezir, o bouteille m'amie, Secourez-moi

Toutes fois moy et mon jardin, Nous differons en une chose : Je me vueil abreuver de vin, Et d'eau nostre courtil s'arroze

Les miens [écus] ne moisissent guere, Pourvu que je treuve à boire ; Je sai qu'après le trespas Plus ne servent les ducats

De trop boire frappée, une teste en rechappe.... à ces grands coups de Mars, tout remede y est vain

Il n'y a chez l'apothicaire De drogue que je prise mieux, Que ce bon vin, qui me fait faire Le sang bon et l'esprit joyeux