Citations sur delille

[Le décorateur] De surprise en surprise et l'amuse et l'entraîne, D'une scène qui fuit fait naître une autre scène

[Le vent] Siffle et frappe la voile à grand bruit déchirée

Et du gras olivier L'onctueuse liqueur arrose le brasier

Tapisse de duvet la pêche cotonneuse

Le cri de leur remords est monté jusqu'à moi

Au discours de Vénus jusqu'ici tout répond

Ses enfants l'attendaient, et briguaient sur le seuil Et son premier souris, et son premier coup d'oeil

Quel art bâtit leurs murs [des abeilles], quel travail peut suffire à ces trésors de miel, à ces amas de cire ?

L'eau blanchit sous la rame et le vaisseau fend l'onde

Il regarde, il écoute ; hélas ! dans l'ombre immense, Il ne voit que la nuit, n'entend que le silence

Il se lève, un long dard s'agite dans sa main, Une ombre de couronne est sur son front hautain

Qu'un soc longtemps rouillé brille dans le sillon

Ou ce beau peuplier de qui l'énorme tronc, Lorsque de cent hivers il a bravé l'affront, Se festonnant de noeuds d'où sort un vert feuillage, Semble orné par le temps et rajeuni par l'âge

Que de variété, que de pompe et d'éclat ! Le pourpre, l'orangé, l'opale, l'incarnat, De leurs riches couleurs étalent l'abondance ; Hélas ! tout cet éclat marque leur décadence [des jardins]

Là des rocs décharnés, vieux ossements du monde....

Mais la paix de son front n'était point dans son âme ; L'ardente ambition le brûlait de sa flamme ; Ainsi sous les frimas l'Etna cache ses feux

Réclame le mot s'il prospère, Et, s'il déplaît, le laisse au prête-nom

Le dieu puissant des ondes, Dont il [Protée] paît les troupeaux dans les plaines profondes

À peine dans la chambre il a fait son entrée, Il flaire votre opinion

.... Et perce, avec son sein, Sa riche cotte d'or, ouvrage de sa mère

Si du forum les fougueuses cabales Ou du sénat les discordes fatales....

Des maux que j'ai prédits voici venir le temps

Leur céleste travail [des cyclopes] vient d'ébaucher un foudre, Un des foudres sous qui tombent les monts en poudre ; Une part est finie, et l'autre est brute encor

Tremble qu'une pensée, une maxime, un mot N'aille mourir dans l'oreille d'un sot !

Tantôt la nymphe plonge, et le frais élément Voile, sans le cacher, cet objet si charmant