Citations sur malfil.

Le Dragon [constellation] tient toujours les deux Ourses glacées Dans ses replis divers fortement embrassées

À votre suite, ô nymphes bocagères ! J'irai fouler les naissantes fougères, Et, les cheveux de roses couronnés, M'associer à vos danses légères

Amants heureux ! dans la nature entière Tout vous invite aux tendres voluptés : Les yeux sur vous, la nocturne courrière, D'un pas plus lent, marche dans sa carrière

Portés du couchant à l'aurore Par un mouvement éternel, Sur leur axe ils tournent encore Dans les vastes plaines du ciel

Ou reposer dans des grottes tranquilles, Sur le duvet de la mousse et des fleurs, Lits sans apprêts, véritables asiles Du doux sommeil et des songes flatteurs

La taille libre et les jeunes trésors S'arrondissant, saillants sur un beau corps, du temps d'aimer annoncent la naissance

Des monts, des rocs suspendus et penchants

Par un retour que je n'attendais pas, Athénaïs devint Tirésias

Et vous, aux étrangers que le ciel nous envoie, Faites, ô Tyriens, agréer ce séjour

Le bois dont le coton vient blanchir les rameaux

De l'avenir le destin est le maître ; Sa volonté dirige tous nos pas : Respectons-la sans vouloir la connaître ; Pour la connaître on ne la change pas

De notre amour bizarrement jaloux, Il veut, peut-être, en se jouant de nous, Nous effrayer....

La paix te suit, les flots séditieux, Quand tu parais, retombent et s'apaisent, L'aquilon fuit, les tonnerres se taisent

Sans cesse une force contraire De cette ondoyante matière Vers lui repousse les torrents

Non sans rougeur, les deux sexes découvrent Que l'amitié qui les unit longtemps, S'est transformée en d'autres sentiments

Dircé les suit ; Doris plus vive qu'elle, L'honneur des bois, la chasseuse Doris, Passe de loin Dircé, Nice et Chloris

Souvent aussi Jupiter suit ses pas ; Dans ces bosquets il la trouve plus belle ; à leur aspect, son coeur se renouvelle

Prêt au combat, notre jeune héros Observe tout, se poste au pied d'un saule, Baisse les yeux, regarde dans les flots

Ces jours si beaux et si tôt éclipsés

Elle.... En écartant le feuillage mobile.... Ne peut qu'à peine en ce petit asile Trouver sa place, et craint de se montrer, Ne se meut pas et n'ose respirer, Sait ramasser son corps souple et facile

Tirésias, que le destin éclaire, De ce destin organe involontaire, à ces amants, près de combler leurs voeux, Avait prédit cet avenir affreux

Le vieux devin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne

....Elle fait un effort, Étend les bras, me cherche, ouvre avec peine Des yeux nageant dans l'ombre de la mort

Elle était fille, elle était amoureuse ; Elle tremblait pour l'objet de ses soins

À mon silence, à mon air de contrainte, Irène apprit mon penchant et ma feinte