Citations sur malfil.

Elle.... En écartant le feuillage mobile.... Ne peut qu'à peine en ce petit asile Trouver sa place, et craint de se montrer, Ne se meut pas et n'ose respirer, Sait ramasser son corps souple et facile

Il règne en dieu sur les airs qu'il épure, Des prés, des bois ranime la verdure

Peuple accablé de ta tristesse, Tu n'as plus celui qui sans cesse Brûlait de zèle pour ta loi

Le superbe Éridan, franchissant ses rivages, Dans son onde écumante épandue à grands flots Entraîna les pasteurs, leurs toits et leurs troupeaux

Depuis qu'aux cieux l'amour est retenu, De son beau nom vous abusez encore

Elle était fille, elle était amoureuse ; Elle tremblait pour l'objet de ses soins

Triton, Cymothoë, d'une main secourable, Délivrent ses vaisseaux [d'Énée] de leurs prisons de sable, Leur ouvrent une route

Sans cesse une force contraire De cette ondoyante matière Vers lui repousse les torrents

Dircé les suit ; Doris plus vive qu'elle, L'honneur des bois, la chasseuse Doris, Passe de loin Dircé, Nice et Chloris

Et vous, aux étrangers que le ciel nous envoie, Faites, ô Tyriens, agréer ce séjour

À ce plaisir se laissant emporter, Il pourrait bien, moins discret et moins sage, De l'avenir entr'ouvrir le nuage

Par un retour que je n'attendais pas, Athénaïs devint Tirésias

Le Dragon [constellation] tient toujours les deux Ourses glacées Dans ses replis divers fortement embrassées

Des voix se font entendre, et les chants des bergères Se mêlent aux accords des flûtes bocagères

Sages enfin après l'emportement, Ils jouissaient de ce repos charmant Où tombe une âme heureuse et satisfaite

Souvent aussi Jupiter suit ses pas ; Dans ces bosquets il la trouve plus belle ; à leur aspect, son coeur se renouvelle

C'est par vous seul, infortuné Narcisse, Que cette terre, inaccessible au vice, Connut enfin le mal contagieux

Que dirai-je des lieux où le baume odorant Distille goutte à goutte en larmes précieuses ?

À mon silence, à mon air de contrainte, Irène apprit mon penchant et ma feinte

Portés du couchant à l'aurore Par un mouvement éternel, Sur leur axe ils tournent encore Dans les vastes plaines du ciel

Ô mes héros ! coeurs faits pour la droiture, Faits pour l'amour, la sagesse et la paix !

La paix te suit, les flots séditieux, Quand tu parais, retombent et s'apaisent, L'aquilon fuit, les tonnerres se taisent

Mais, ô douleur ! elles flairaient à peine La fleur récente

De notre amour bizarrement jaloux, Il veut, peut-être, en se jouant de nous, Nous effrayer....

Cette forêt ondoyante et touffue, Amphithéâtre agréable à la vue, De toute part enfermant ce séjour, Borde le pied des coteaux d'alentour