Citations sur bÉrang.

Fleur de vingt ans, vertu parfaite, Vous rajeunira, sur ma foi

Il me reste un gâteau de fête ; Demain nous aurons du pain noir

Jadis les Parques ont, je gage, Mêlé votre fil et le mien

Sorciers, bateleurs ou filous, Gais bohémiens, d'où venez-vous ?

Au soir des ans doit sembler doux Ce chant qui nous a charmés tous

....Imprégné des flots de musc et d'ambre Qu'un fat exhale en se mirant

Ce noble mortel Marche en brandissant Un sabre innocent

Du romantisme jeune appui, Descends de tes nuages

Versez d'un bordeaux réchauffant, Reste d'un vin mis en bouteilles Au baptême de votre enfant

On met la table au ministère ; Renommez-moi, je suis pressé

Dans la mansarde me voilà, Me voilà pauvre balayeuse

Cet ange [une jeune fille].... M'apparut jetant la pâture Aux oiseaux un jour de frimas

Gai voyageur, j'ai mes pipeaux à prendre, Pipeaux qu'un sourd a traités de sifflet

Je vais au palais d'une altesse, Et j'achète un habit de cour

Elle revint longtemps après ; J'étais à chanter sous la treille

Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main

Elle passait comme un zéphyr, Et la terre était consolée

La gaîté qu'il savait répandre Eût déridé le front d'un roi

Quand secouerai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs [du drapeau tricolore] ?

À ma porte, la fossoyeuse Frappe ; adieu messieurs les humains

Du dîner j'aime fort la cloche, Mais on la sonne en peu d'endroits

À ma fille il fait l'amour Et joue avec la friponne

L'éclair sillonne le nuage, Mais il n'a point frappé vos yeux

De jour en jour leur ligue avare Augmenterait le prix des baux

Puis la raison, lampe qui baisse, N'a plus que des feux tremblotants