Citations sur bÉrang.

Bien qu'après coup tous ces croquants Osent me traiter d'antiquaille

Rose, partons ; voici l'aurore ; Quitte ces oreillers si doux

Pour le théâtre ayant quitté l'aiguille, à mon début Craignant quelque rebut

Quel est sur moi le froid qui tombe ? C'est le froid du soir de mes jours ; Promettez un rêve à ma tombe ; Muses, restez ; restez, amours

Bons vivants que met en goguette Le vin d'une vieille feuillette

Au soir des ans doit sembler doux Ce chant qui nous a charmés tous : Dodo, l'enfant do, L'enfant dormira tantôt

Mais non, c'est la coquette Du village voisin Qui m'offre une conquête En corset de basin

Je reposais sous l'ombrage, Quand Néris vint m'éveiller

Qu'avec son écharpe il [notre maire] vendange, Et de vin doux on la barbouillera

Il était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire, Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire

Ces jours sont loin, poursuit-elle [la fée], où ton âme comme un clavier modulait tous les airs

Coupons, morbleu, coupons court Aux erreurs de la jeunesse

Aux bons coeurs, ajoute la nonne, Quand mes prières s'adressaient, Du riche je portais l'aumône Aux pauvres qui me bénissaient

Messieurs, l'homme fut en tout temps Le singe des orang-outangs

Au fait, pourquoi pensionner Ma muse indépendante et vraie ?

De quel éclat brillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés !

Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits charmants qui m'auront inspiré, Des doux récits les jeunes gens avides Diront : quel fut cet ami tant pleuré ?

Quoi ! ces monuments chéris, Histoire De notre gloire, S'écrouleraient en débris ?

Les champs de Rome ont payé mes exploits, Et j'en rapporte un cep de vigne

Qu'un valet change ses galons, Sans changer d'antichambre

Le roi, dit l'autre, a daigné lui sourire, Même a trouvé ses vers assez gentils

Oui, je secouerai la poussière Qui ternit ses nobles couleurs [du drapeau tricolore]

Vivandière du régiment, C'est Catin qu'on me nomme ; Je vends, je donne et bois gaîment Mon vin et mon rogomme ; J'ai le pied leste et l'oeil mutin, Tintin, tintin, tintin, r'lin tintin

Du dîner j'aime fort la cloche, Mais on la sonne en peu d'endroits

Faut-il guerroyer dans le Nord, Priez pour moi ; je suis mort, je suis mort