Citations sur bÉrang.

Sa bouche est fraîche épanouie, Ses cheveux sont blonds et flottants

De quel éclat brillaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés !

Allons, chasseur, vite en campagne, Du cor n'entends-tu pas le son ?

Corinne, il fut des anges révoltés.... Doux, mais fragile, un seul dans leur ruine Contre ses maux garde un puissant secours : Il reste armé de sa lyre divine

Rose, partons ; voici l'aurore ; Quitte ces oreillers si doux

Des roses de la tendresse Venez semer mes jours

Qu'un valet change ses galons, Sans changer d'antichambre

Dans ce Paris plein d'or et de misère, En l'an du Christ mil sept cent quatre-vingt, Chez un tailleur, mon pauvre et vieux grand-père, Moi nouveau-né, sachez ce qui m'advint

Petite bonne, agaçante et jolie

Que de goguettes, Que d'amourettes ! Jamais de dettes, Point de noeuds constants

Mais non, c'est la coquette Du village voisin Qui m'offre une conquête En corset de basin

Dans ce Paris plein d'or et de misère

Nos fils bien gros, Bien dispos, Naîtront parmi les pots, Le front taché de lie

Sottise ! amis ; point de folle dépense ; Laissez aux grands le faste des regrets

Mais nos fils, pesants gastronomes, Boiront et ne chanteront point

Béni sois-tu, vin détestable ! Bien qu'au maître de ce banquet Des flatteurs vantent ton bouquet

Mes jeunes rivaux, ma chère, Ont un ciel si gai ! Chez eux la rose foisonne, Chez moi le souci

Mes créanciers sont des corsaires

Ou bien, dit-il, de ce couple qui s'aime, Livrons la vie au sarcasme des cours

L'humble format sut plaire à cette classe Sur qui les arts sèment trop peu de fleurs

De leur humeur mélancolique Ils [les noirs] sont tirés par des pantins

Pour le théâtre ayant quitté l'aiguille, à mon début Craignant quelque rebut

Un ministre qui s'irrite Quand on lui fait la leçon

Ma frétillon, Cette fille Qui frétille, N'a pourtant qu'un cotillon

Ce successeur de Charlemagne, De simple mérita le nom