Citations sur bÉrang.

Jeté sur cette boule, Laid, chétif et souffrant, Étouffé dans la foule, Faute d'être assez grand ; Une plainte touchante De ma bouche sortit ; Le bon Dieu me dit : chante, Chante, pauvre petit !

Que Dorval, à la roulette, à tout son or dise adieu

Écoute, mouchard, mon ami, Je suis ton capitaine

Quand le vin tape L'époux qu'on drape, Que sur la nappe Il s'endort à point

Dans mon réduit où l'on voit l'indigence Sans m'éveiller assise à mon chevet

Combien de fois auprès de la plus belle Dans vos banquets j'ai présidé chez vous ! Là de mon coeur jaillissait l'étincelle Dont la gaîté vous électrisait tous

De l'oeil des rois on a compté les larmes, Les yeux du peuple en ont trop pour cela

S'il me trouve en son chemin, Il me frappe dans la main

Mes créanciers sont des corsaires

Peut-être un cafard qui sait peindre Jusqu'au charme de la vertu

Bonne maman, consolez-vous ; Vous ne blanchissez pas encore

Dans une conque de saphir De huit papillons attelée

Narguer les mécontents, Eh gai ! c'est la devise Du gros Roger Bontemps

Debraux, dix ans, régna sur la goguette, Mit l'orgue en train et les choeurs des faubourgs

Aux déités, fables des vieux empires, Nous opposons des diables peu tentants

Des chansons en quatre points Le froid nous désole

Pour l'étouffer [la liberté] en vain la tyrannie Fait signe au nord de déborder sur nous

Quand la goutte l'accable Sur un lit délabré

Soldat bientôt, courant au feu, Je perdis une jambe en route

Ah ! je voudrais qu'on entendît Tinter sur la vitre sonore Le grésil léger qui bondit

Ô vieux Denys, je me ris de ton glaive ; Je bois, je chante et je siffle tes vers

J'eus tort de vieillir au service

Eh ! va ton train, Gai boute-en-train

De la halle on dirait deux forts : Peut-être ce sont des milords

À ton revers j'admire une reprise, C'est encore un doux souvenir